Liberté j’écris ton nom
Brave Patrie : Les français sont de plus en plus libres
Discussions générales, liens…
Brave Patrie : Les français sont de plus en plus libres
Badass of the week : Nikola Tesla
The Croatian-born engineer spoke eight languages, almost single-handedly developed technology that harnessed the power of electricity for household use, and invented things like electrical generators, FM radio, remote control, robots, spark plugs, fluorescent lights, and giant-ass machines that shoot enormous, brain-frying fucking lightning bolts all over the place like crazy. He had an unyielding, steel-trap photographic memory and an insane ability to visualize even the most complex pieces of machinery – the guy did advanced calculus and physics equations in his fucking head, memorized entire books at a time, and successfully pulled off scientific experiments that modern-day technology STILL can’t replicate.
DéCHIFFRAGES – Jean-François Couvrat : Urgence à l’Hôpital.
La question m’angoisse depuis longtemps : pourquoi sans cesse supprimer des postes et des budgets dans l’hôpital public ? Pourquoi refuser de financer notre santé, notre détresse physique, la dignité de nos derniers jours (et prêter à taux 0% des milliards d’euro à des banquiers qui n’ont pas eu un seul centime de pertes depuis deux ans) ? Suis-je falot de penser qu’il n’y a à peu près rien de plus important que ça ?
D’autant que les arguments avancés, cette insinuation que nous serions un pays de chochottes habituées à un luxe intenable dans le monde tel qu’il est, ne tiennent pas :
En France,
(Tous ces chiffres proviennent de l’OCDE et de l’Insee, ils sont détaillés et commentés sur le weblog cité au début.)
Comme à l’habitude, Guillermo vient d’écrire tout ce que je m’apprétais à dire sur l’affaire Raoult et cette pauvre – mais très admirable – Marie NDiaye (et il le dit en mieux, bien entendu).
Il souligne notamment une évidence que le journal de France Inter, tout à l’heure, jugeait curieusement superflue : au moment de l’interview donnée aux Inrockuptibles, Marie NDiaye n’était pas lauréate du prix Goncourt. Quand bien même un « devoir de réserve » s’appliquerait à la suite de ce choix, la remontrance est grotesque car la « faute » antérieure. (Evidemment, ce droit de réserve n’existe pas, puisque l’Académie Goncourt est une association loi 1901, pas un service de l’Etat.)
Guillermo a donc raison : c’est de la part de Raoult de la pure polémique destinée à toucher la frange la plus abrutie de la population française. Il est inutile de préciser que cela va fonctionner ; le roi des cons, me dites pas qu’il est portugais.
Radical Chic : La Poste, l’UMP et la politique de l’injure
Au fond, quand l’UMP pond une proposition de loi parce que TF1 parle d’un fait divers horrible, c’est normal. Quand l’UMP s’appuie sur des sondages foireux pour légiférer, c’est normal. Quand la droite et Sarkozy prennent la parole et font la loi au nom des « victimes », c’est normal. Tout cela s’appelle « être à l’écoute des français ». S’appuyer sur des rumeurs, manipuler l’opinion avec Bouygues et Lagardère, c’est du bon gouvernement ; mais écouter la voix de 2 millions de types qui se traînent (…) pour aller protester contre la privatisation rampante de la Poste, ce n’est pas acceptable.
Information is Beautiful : The Billion Dollar Gram
La défense pathétique de Brice Hortefeux sur 20minutes.fr, avec une seconde vidéo, de meilleure qualité et qui ne laisse aucune place au doute. C’est entre 2min40 et 3min40.
On rappellera utilement que Brice de Nice est un proche ami de notre président depuis 1976, et qu’il est le parrain de son fils, celui qui conduit des scooters et est conseiller général du département le plus riche de France.
Eolas : Quelques mots sur l’affaire Orelsan
— Mais Orelsan n’est pas Vian ou Brassens, me dira-t-on.
Je ne le crois pas non plus, mais la question n’est pas là. La liberté d’expression n’est pas soumise à une condition de mérite de l’œuvre. Mérite qui était nié à Brassens et à Vian en leur temps, d’ailleurs.
Eolas signale également ce grand moment d’agapé christique féminine, sur le site des Chiennes de Garde (c’est moi qui souligne) :
J’en ai soupé, d’ta haine, je sors mon grand couteau,
l’ail et les p’tits oignons, j’émince et j’fais chauffer.
T’as assez dégueulé, maintenant tu vas t’calmer.Les filles, finissons-en avec ces p’tits couillons !
Ils étaient forts tant que nous n’osions pas dire NON.
Orelsan, baisse ton froc, je saliv’ déjà trop.
Chiennes de garde, foncez, et en avant les crocs !
Aux défenseures des femmes les oreilles et la queue,
les couilles à l’offensée, et des excuses je veux.
Incitation à la violence ? Eolas commente mieux que je ne le ferais : « Comme quoi ce n’est pas un problème de mots, mais de camp. »
Je ne résiste pas au plaisir de citer un extrait d’un de mes albums de hip-hop préférés (Klub des Loosers, Vive la vie) :
Cette fille…comment la décrire ?
Elle est comme un petit papillon volant majestueusement dans un jardin
Où toutes les fleurs auraient été remplacées par des pénis.
Officiellement rattachée à l’un cela ne l’empêche pas de se poser sur d’autres, de se faire surprendre et d’avouer avoir fait peut-être une petite bêtise.
Lorsque ce genre de fille se fait malheureusement engrosser, il arrive qu’elle donne naissance à un enfant de sexe féminin.
Voilà la manière dont les salopes se reproduisent !
Le Monde, Michel Rocard : Les Européens ont voté pour que la crise continue
Le diagnostic est limpide : les classes moyennes supérieures des pays développés sont en train de renoncer à l’espoir d’arriver à l’aisance par le travail au profit de l’espoir de réaliser des gains en capital rapides et massifs, bref de faire fortune. Ce comportement sociologique est incompatible avec le bon fonctionnement et surtout la stabilité du système.
En votant partout conservateur, pour les forces qui nous ont amenés à la crise, les électeurs ont montré leur attachement au modèle du capitalisme financiarisé. L’espoir du gain boursier, de la fortune est devenu trop prégnant.