To: Mr George “Johnnie Walker” Bush

The White House

Washington, D.C.

United States of America

Mr President,

As a conscious subject of the overseas territories of The Empire, it’s my duty to bring some of your attention to the following list of people I’ve gathered from various sources of information. Those individuals should not be trusted, and they should be closely watched upon.

  • McCartney, Paul
  • Wyman, Bill
  • Entwistle, John (R.I.P.)
  • Hook, Peter
  • Collins, Bootsy
  • Carlens, Steph Kamil
  • Novoselic, Chris
  • Barlow, Lou
  • Sumner, Gordon Matthew (a.k.a. « Sting »)
  • Deal, Kim
  • Greenwood, Colin
  • Simonon, Paul
  • Auf Der Maur, Melissa
  • Cale, John
  • Marienneau, Corine

They are all baassists.

Sincerely Yours,

E.

Un jour j’ai vu Arnaud Viviant en vrai

C’était le soir du concert de New Order à l’Olympia, sur le quai du métro station Grands Boulevards, on y allait tous les deux, et malheureusement il n’est pas monté dans mon wagon.

(Ceci dit, un jour j’ai vu Enrico Macias en vrai, et il est bien monté dans le même avion que moi. N’allez pas dire que je ne suis qu’un loser. C’est déjà suffisament neurasthénophile de pas avoir gagné un blogodor).

Arnaud Viviant, donc, est un peu tête-à-claque souvent, ne serait-ce que parce qu’il ressemble à Christophe Bourseiller (et vice-versa), et que c’est d’autant plus dur de les départager dans leur grande émulation à celui qui citera le plus souvent le nom ou l’oeuvre de Guy Debord dans ses paragraphes. Ceci dit, il se rattrape lorsqu’il descend Amélie Nothomb, que j’ai eu la chance de ne jamais voir en vrai, et qu’il note le fond poujado-raciste de son Stupeur et Tremblements — Arnaud Viviant connaît très bien le Japon et y a vécu, paraît-il.

Tout ça pour dire que sa nouvelle chronique hebdomadaire dans le supplément télé des Inrocks depuis deux semaines, « la guerre comme si vous n’y étiez pas » est formidable.

L’une des grandes frustrations que l’on ressent en regardant cette guerre est de ne jamais apercevoir un seul combattant de Saddam. C’est sans doute la plus grande victoire des Irakiens. Par leur absence remarquable, ils ont réussi à faire en sorte que l’imaginaire soit de leur côté. (..) Hélas, l’idée terrible, insupportable à nos yeux, que cette guerre ne soit finalement qu’un immense choc des cultures et un affrontement entre l’Orient et l’Occident, tient pour beaucoup à cette absence.

Aux dernières nouvelles, cette vaste campagne de bombardements massifs est entrain de s’achever (cette information est à prendre au conditionnel), c’est con. Bombardez encore un peu, merde, j’en veux encore du Nono.

D’ailleurs ils sont où les 4000 kamikazes partis se faire sauter la caboche à Bagdad City ?..

…On m’aurait menti ?

Bon, j’arrête mes bêtises. Les plus courtes…

L’endroit où il faut être cette année : www.brel-2003.be, à Bruxelles.

Cirque médiatique ou digne hommage ? Réponse la semaine prochaine.

Anciens quoi battus ?

Michel Tauriac écrit de magnifiques romans à fond historique et autres essais humanistes sur l’Asie du Sud-Est. Il est de plus engagé dans une cause qui ne peut que sembler juste : dénoncer les atteintes aux droits humains commises par les Etats de la région. Pourtant, dans ce dernier rôle, sa prose semble parfois d’une véhémence qui affaiblit le propos.

Recherches faites, le jeune Tauriac a découvert l’Asie « dans les rangs des troupes françaises combattant le Vietminh », et aujourd’hui il est président de l’Association des Ecrivains [Anciens ?] Combattants, qui remet un double prix littéraire annuel à des journalistes de télévision et de radio, dont voici le récent palmarès :

– 1998 : Claire Chazal et Catherine Nay

– 1999 : Jean-Pierre Pernaut et Alain Duhamel

– 2000 : Dominique Bromberger et Jean-Claude Narcy

– 2001 : Philippe Bouvard et Patrick Poivre d’Arvor

Rien de répréhensible, certes, mais des informations qu’il sera intéressant d’avoir en mémoire à la prochaine lecture d’un de ses charmants ouvrages — bien anodins en apparence — sur ces contrées si exotiques.