Sur l’indispensable forum du « W » :

Norodom Sihanouk, royal trublion (Le Figaro)

Celui que Paris voyait en 1941 comme un lycéen effacé, prince fantoche idéal pour son protectorat, s’est incarné successivement en «croisé de l’indépendance» (1953), en dirigeant progressiste du tiers-monde (il abandonne son trône en 1955 pour devenir chef de l’Etat), en champion du non-alignement et de la neutralité du Cambodge (de 1960 à 1970), en «prince rouge» pactisant avec les Khmers rouges puis devenant leur prisonnier (de 1970 à 1975), en patriote antivietnamien s’alliant à nouveau aux Khmers rouges (de 1979 à 1989), enfin en «père de la nation», artisan de la réconciliation nationale (il remonte sur le trône en 1993).

Au Cambodge, Sam Rainsy ratisse large (La Liberté (CH))

«Je n’oublierai jamais les patriotes résistants de Païlin, de Samlaut et d’Anlong Veng (anciens bastions khmers rouges encore acquis à l’idéologie) qui ont protégé le territoire national au péril de leur vie», déclarait Sam Rainsy dans sa campagne. Considéré comme la coqueluche des droits de l’homme par les pays occidentaux et les Cambodgiens d’outre-mer, ce Khmer éduqué en France et aux Etats-Unis est en train de ratisser dans le terroir khmer rouge pour obtenir ses voix.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *