You’re the colour, the movement and the spin

Sois libre. Libre de choisir la couleur (quelque chose de pâle), le mouvement (quelque chose de l’ordre du tourbillon derviche), le sens de la giration, l’animal totem, la définition de l’enfance qui t’ira le mieux, le prénom que tu me donneras.

Le manège désenchanté

On s’est connu, on s’est reconnu On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue On s’est retrouvé, on s’est réchauffé Puis on s’est séparé

Ils viendront la nuit

“Nous sommes la jeunesse ardente Qui vient escalader le ciel Dans un cortège fraternel Unissons nos mains frémissantes Sachons protéger notre pain Nous bâtirons un lendemain Qui chante” – Paul Vaillant-Couturier, Jeunesse (chant), 1937

Don’t Tell A Lie About Me

Je peux toujours faire retraite : là où Yussef fait fleurir les pruniers avec son saxophone, où Chuck égrène les révoltes, où Shabaka Hutchings construit des remparts, où Colette ouvre des chemins dans les taillis, où Kendrick trempe son acier. Je peux me réciter le nom des frères Chambers : George, Joe, Lester & Willie.

Among The Trees

Pour finir l’hiver et bourgeonner enfin, j’avais besoin de l’aérienne Laura Marling, de la lassitude que porte la voix tourbée d’un Michael Chapman pourtant pas encore vieux, de retourner à de vieilles sources qu’on pensait taries ou qu’on avait juste oublié de fréquenter avec le temps (Tunng, Richard Gilly ou même le Floyd). Force est […]