Archives de
Category: blogging

Discussions générales, liens…

Intégration

Intégration

Ad Virgilium : Intégration

La moitié de ma famille vient d’Algérie. Dans mon entourage, tout le monde parle parfaitement français, mieux même que certains Français de souche (si tant est que cette expression ait un sens) à commencer par le Président de la République lui-même. (…)

Et vous savez quoi ? L’intégration a fonctionné. Sur ces sujets, les valeurs et les mœurs occidentales ont largement pris le pas sur la culture originale de ces populations. Ce n’est pas étonnant : beaucoup (moi le premier) sont allés dans les écoles publiques françaises et ont donc reçu la même éducation laïque et républicaine que n’importe quel autre citoyen.

Le Monde devra répondre un jour de ce titre en Une. On aimerait bien un constat aussi intransigeant sur l’intégration de la bande du Fouquet’s dans la société française.

Les méthodes du laboratoire Servier

Les méthodes du laboratoire Servier

Cela fait plus de dix ans que j’attends un tel dossier sur le laboratoire Servier, deuxième groupe pharmaceutique français. Il est dommage qu’il ait fallu attendre les 500 morts du Mediator (hypothèse conservatrice), sans compter les dommages sur la santé mentale des salariés (de mauvais esprits pourraient prétendre que France Télécom, c’est gentillet à côté) :

Les méthodes de l’ombre du labo Servier
La technique de l’intimidation
L’avocat [Nicolas] Sarkozy, conseiller « historique » de Servier (avec Raymond Soubie)
Jacques Servier, homme à flammes
Un labo dopé aux politiques

Jacques Servier habite à Neuilly-sur-Seine (92) depuis plusieurs décennies et, il y a une douzaine d’années, son bureau au sein des laboratoires Servier se trouvait dans les locaux de l’entreprise dans cette ville (son siège social officiel se trouve à Suresnes (92)). J’ignore si cela a changé depuis ; j’en doute.

Gawker = shite

Gawker = shite

Le réseau de sites Gawker a été hacké jusqu’à la corde.

Si vous aviez un compte chez eux (pour poster des commentaires), ces abrutis stockaient votre mot de passe dans leur base de données sans salage et en utilisant un algorithme de cryptage notoirement obsolète. Juste ridicule en 2010. (Et si vous aviez les mêmes mots de passe et identifiant sur un autre site, par exemple un vendeur web avec vos informations de carte de crédit, le monde entier y a accès désormais.)

Ici, on ne pleure pas sur le sort de Nick Denton, entrepreneur internet depuis plus de 10 ans, qui laisse passer ça. On note juste que c’est la même personne qui passait pour un analyste géopolitique fiable il y a quelques années lorsqu’il encourageait l’invasion de l’Irak, recueillant des sentiments admiratifs des deux côtés de l’Atlantique.

Aventure moderne

Aventure moderne

Radical Chic : La vie des morts

Rien de plus facile que d’ironiser sur ces jeunes qui se mobilisent pour la retraite. Comment, lycéens, étudiants, n’ont ils pas commencé à vivre qu’ils se préoccupent déjà de leur vulgaire sécurité de fin de carrière (…) On voudrait qu’ils soient des aventuriers, que leur jeunesse soit celle de l’invention. Entendre : qu’ils se démerdent.

Par contre, quand un certain président veut faire de la France un « pays de propriétaires », personne ne se rengorge. Ni les « essayistes » assermentés qui trouvent que tout à coup, la propriété est une aventure qui se pose là ; fonctionnaires non, retraités surtout pas, mais bien à l’abri dans leur patrimoine, ça oui.

Just a little grin

Just a little grin

Barack Obama interviewé par Rolling Stone :

[Bob Dylan] finishes the song, steps off the stage — I’m sitting right in the front row — comes up, shakes my hand, sort of tips his head, gives me just a little grin, and then leaves. And that was it — then he left. That was our only interaction with him. And I thought: That’s how you want Bob Dylan, right? You don’t want him to be all cheesin’ and grinnin’ with you. You want him to be a little skeptical about the whole enterprise. So that was a real treat.

Having Paul McCartney here was also incredible. He’s just a very gracious guy. When he was up there singing « Michelle » to Michelle, I was thinking to myself, « Imagine when Michelle was growing up, this little girl on the South Side of Chicago, from a working-class family. » The notion that someday one of the Beatles would be singing his song to her in the White House — you couldn’t imagine something like that.