Le Meur plus con que la Chine (*)
Le Meur s’en prend plein la gueule depuis hier. Au delà du fait que c’est extrêmement drôle (le voir se pavaner dans tous les médias avec une telle morgue depuis tant de mois sans que personne de se rende compte de l’idiotie structurelle de ce garçon était devenu bien lassant), cela pose des questions intéressantes.
Le Meur est fasciné par les anglo-saxons. Son discours et ses actes le trahissent en permanence. Mais ce sont eux, les anglo-saxons, qui sont les plus férocement critiques de sa masquarade.
Le Meur est fasciné par le pouvoir, et il possède un travers terriblement franchouillard : il confond l’homme et sa fonction (évidemment, c’est un moyen de défense psychologique plus que nécessaire pour le PDG qu’il est). Quand il voit Nicolas Sarkozy, il voit un « grand Homme ». Ce type va à l’Elysée tous les mercredi, tout de même. Loïc est donc persuadé, en toute bonne foi, que les « webeux » du monde entier meurent d’envie d’écouter un grand Homme leur chanter la sérénade. C’est là que ça devient drôle.
Le chef d’entreprise anglo-saxon — dans le domaine des nouvelles technologies, en tous cas — est à ce poste non pas parce que Papa Maman lui ont payé une boîte à prépa, mais parce qu’il a des compétences fortes, au minimum en management et en stratégie. Il n’a rien à taper des « grands Hommes » (surtout ceux qui le sont parce qu’ils ont fait l’ENA).
Comme quoi, la jugeotte, ça peut également être utile dans l’univers compétitif mondialisé de winners proactifs qui est le nôtre.
Loïque Jemeur : « D’abord, c’est mes noix de cajou, je les donne à qui je veux, non mais sans blagues! »