Libération : Retour sur un discours d’Hugo Chavez.
Et surtout Tipota : Who killed Bambi ?

La question des juifs n’est importante que dans la tentative de Chavez de s’approprier un discours vendeur et populaire. Ce n’est pas que le nom des coupables qui importe, c’est leur simple désignation. Le processus.

Ce qui est amusant, c’est que Sarkozy, Dieudo ou Mel Gibson sont réputés par les hagiographes habituels du président vénézuelien savoir très bien ce qu’ils disent et à qui ils s’adressent, alors qu’Hugo Chavez serait la victime maladroite d’une distortion culturelle montée en épingle. Il aurait prononcé ces paroles sur «les descendants de ceux qui crucifièrent le Christ» avec une naïveté de premier communiant. En somme, il serait un communicateur médiocre et peu prévoyant. Voilà une thèse curieusement contradictoire d’avec toutes les analyses précédentes, qu’elle fussent pro-, anti- ou neutres… et un bénéfice du doute dont ne bénéficient guère les personnages publics non liés à l’extrême-gauche.

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