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Pierre Teilhard de Chardin :
Les idées de Teilhard semblaient conforter l’idée de « plan divin » souvent évoquée par l’Église depuis saint Augustin (La cité de Dieu). Par ailleurs, l’idée de l’évolution y était alors admise comme possible hypothèse (il faudra attendre le pontificat de Jean-Paul II pour qu’elle soit considérée comme « davantage qu’une hypothèse »). Cependant, le Vatican identifia rapidement un problème grave :
- la sélection naturelle s’opère par élimination systématique à chaque génération des plus faibles par les plus forts de leur espèce
- cet écrasement se fait de surcroît dans l’indifférence cruelle qui terrifiait déjà Darwin en son temps et lui avait fait perdre la foi.
La cruauté de la marâtre nature était connue depuis la nuit des temps. En revanche, on l’avait rattachée au classique problème du mal. La considérer au contraire comme faisant partie du plan divin, s’il existait, constituait un total changement de paradigme.
Le sédévacantisme (de l’expression latine sede vacante, « le trône [de Pierre] étant vacant », utilisée entre la mort d’un pape et l’élection d’un nouveau) consiste à dénier toute légitimité aux pontifes ayants ratifié les actes du concile Vatican II.
La pornocratie pontificale est une expression qui désigne, dans l’historiographie traditionnelle, une période sombre de la papauté romaine de 904 à 963. Le terme vient de l’allemand « Römisch Hurenregiment », utilisé par les historiens du XVIIIe siècle, et qui signifie littéralement « gouvernement romain des courtisanes ».
Côté anglo-saxon, j’aime beaucoup la List of sexually active popes et même Gay popes (page à lire avant que quelques bigots ne parviennent à la faire supprimer).
La classe, le Banquet of Chestnuts (chestnut : châtaigne) :
…thrown on October 30, 1501, by Pope Alexander VI (…) with, it is said, upwards of fifty prostitutes or courtesans in attendance. After the food was eaten, candles were lit and placed on the floor and chestnuts strewn about, which the prostitutes, naked and crawling between the candelabras, were encouraged to pick up. According to the diarist Johann Burchard, the papal Master of Ceremonies, an orgy then ensued.
According to William Manchester, « Servants kept score of each man’s orgasms, for the pope greatly admired virility and measured a man’s machismo by his ejaculative capacity. After everyone was exhausted, His Holiness distributed prizes — cloaks, boots, caps, and fine silken tunics. The winners [according to Burchard] were those who made love with those courtesans the greatest number of times. »