Le vernis s’écaille. Certes, tout cela est malheureusement livré dans un lamentable enrobage de vielle droite moisie (quels salauds quand même les Guignols, de caricaturer les gens ! Appelez moi Peyrefitte !), mais le Figaro a raison de soulever un coin du voile sur ce qu’est Attac, un parti politique, probablement sincère mais mené par quelques dinosaures de la pensée fermée dans des dérives au bon parfum maoiste, martyrophile mais porté par un organe de presse affichant un lectorat de plusieurs centaines de milliers de personnes, et ne renaclant pas à pratiquer un entrisme largement dépourvu de dignité.
Dans tous les cas, ça me parait une information plus intéressante que trois foetus quadragénaires dans la cave d’une maison de santé.