Saint Georges et le Dragon

Saint Georges et le Dragon

Jérôme Attal, 24/25 janvier 2005 :

J’ai toujours trouvé pour ma part cette toile délibérément sexuelle : non contente d’être une ode spectaculaire et réjouissante à la fellation, il y est également signifié que c’est son propre dragon, le dragon de son angoisse et de son désir mêlés, que la jeune femme envoie au devant du chevalier, afin que ce dernier tout armé de son désir et sans aucune dualité – vous savez comment sont les garçons – le taille en pièces, le soumette et le lamine, bref le réduise en jouissance.

(Paolo Uccelo, Saint Georges et le Dragon)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *