Tita67 : Deus Ex Machina

Je me souviens surtout d’un ouvrier beau comme un archange tombé du ciel dans l’enfer industriel. Au pied de sa machine longue comme un paquebot et penché au-dessus de sa table de réglage, dans un halo de lumière blanche, il inspectait, impassible, l’œil rivé au compte-fil, une immense feuille recouverte de chairs pornos en action, dosant les proportions idéales du cyan-magenta-jaune-noir pour qu’au final le lecteur en ait pour son argent.

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