Le New York Time prend position, dans un article circonstancié et d’une rare pugnacité : John Kerry for President (pour se connecter : BugMeNot).
With the grieving country united behind him, Mr. Bush had an unparalleled opportunity to ask for almost any shared sacrifice. The only limit was his imagination.
He asked for another tax cut and the war against Iraq.
D’un autre côté, je vois au moins deux aspects positifs à George W. Bush. Le premier est qu’il n’a tué personne au Vietnam (il aurait eu du mal), contrairement (probablement) à son concurrent qui semble en être très fier.
La seconde, c’est qu’une victoire de Kerry aurait un effet essentiellement soporifique, changeant certains aspects (à l’Intérieur) de la politique américaine, mais pas fondamentalement la désastreuse idéologie hégémonique extérieure. C’est bien Clinton qui a mis le Kosovo sous un tapis de bombes… L’arrogance de Bush compense plus de cynisme par moins d’hypocrisie, et son « management inepte » (comme dit le NY Times) de l’économie va peut-être précipiter ce déclin civilisationnel que certains économistes prédisent aux Etats-Unis depuis dix ans déjà.