Jeanne (Body and Soul) commente un article du Washington Post très instructif sur John Kerry.
Durant plus de deux décennies, le mythe (construit par Nixon) de prisonniers de guerre américains placés en esclavage ou emprisonés à vie au Vietnam et en Asie du Sud-Est a permis aux Etats-Unis de s’arquebouter sur une position intransigeante et de ne pas se poser de questions morales sur cette guerre (1 500 000 victimes vietnamiennes, 60 000 victimes américaines) ou sur les effets des bombardements massifs et autres ingérences US au Laos et au Cambodge voisins.
Kerry prendra alors la tête d’une commission bipartite destinée à trouver enfin la vérité dans ce serpent de mer américano-américain :
Kerry himself oversaw the final rewrite of the 1,223-page report, negotiating words and phrases for more than a week, ultimately arriving at the unanimous conclusion that « there is, at this time, no compelling evidence that proves that any American remains alive in captivity in Southeast Asia. »