Pour moi, un des sommets de la coolitude de nos jours, c’est d’avoir moins de trente ans et d’être compositeur de musique «contemporaine». Dans une culture où la musique n’est généralement appréciée qu’après avoir été assénée répétitivement par ondes hertziennes des jours, voire des années durant, quelle classe anachronique !
Signalé par Salon, voici le site de Nico Muhly, new-yorkais de vingt-trois ans qui prouve qu’on peut avoir encore quelques problèmes de peau ET arborer la suprème classe d’avoir travaillé pour Philip Glass et d’avoir ses œuvres interprétées par l’orchestre universitaire. Le critique musical du New Yorker est dithyrambique.
A écouter So to speak, dernière œuvre enregistrée (pour un petit orchestre), on comprend pourquoi.