Libération : Cannes : la violence policière plein cadre

Un premier type bizarre, en civil, traîne. S’en va. Revient avec ses copains. Et là, du grand art. A six, ultraviolents, ils foncent sans s’annoncer dans le cordon des manifestants potaches barrant l’entrée. (…)

Mais c’est Gwenaël Rihet, de France 3, qui va morfler. Il a un tort : il filme les interpellations, à nouveau très violentes.

Deux minutes plus tard, un civil le fauche par-derrière. S’assoit sur lui. Ses collègues le frappent, coups à la tête, à la hanche, aux jambes, au torse. Lui passent les menottes dans le dos. Gwenaël pisse le sang : la tête. Ça lui vaudra quatre points de suture.

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