J’ai trouvé le temps de voir l’exposition Marc Riboud à la MEP.
Elle est très belle, d’une modestie qui frise parfois la coquetterie mais qui me séduit. La joyeuse avidité photographique de Riboud m’enchante, et si l’homme n’est peut-être pas un grand technicien de son domaine (les amateurs pourront en débattre), son intelligence du regard, décomplexée, amène fréquemment à ce petit miracle qu’est la complicité entre le spectateur et un cliché… parfois vieux de quarante ans.