C’est un fait, il y a trop de monde dans cette ville (Paris). On y serait beaucoup mieux à, je ne sais pas, 300 ou 400.000 de moins. Moins de gens dans les transports en commun, le niveau absurde de l’immobilier subirait une bonne récession, ce qui le ferait revenir à des prix humains.
Pragmatisme. Comment y parvenir ? Un fait : les français sont des moutons analphabètes prêts à croire à toutes les psychoses qu’on veut bien leur servir (les généralisations ne sont que généralement vraies, bien sûr, mais dans notre cas c’est suffisant). Il ont bien cru dans le mythe de l’ « insécurité », en dépit à la fois de tout bon sens et de toutes les études sérieuses (mais les français ne lisent pas, ils préfèrent regarder TF1). On a donc là un fond à exploiter pour déclencher un véritable et profond exode urbain. Reste à trouver comment.
Lorsque votre grille d’analyse ne correspond pas à l’idéologie médiatico-parlementaire dominante, la taxonomie vous rattrape : « terroriste » (cf. Tchétchénie, Tibet, Tripoli mais pas Miami, Managua ou My Lai). Donc, soit. Quel ressort de terrorisme non-violent faire jouer pour déclencher la psychose urbaine définitive de ces veaux ? C’est là que j’ai besoin de vous.