A legal matter

Riche moisson dans Libération. D’abord l’édition d’hier :

Le système d’un clan, un résumé des (hallucinantes) sommes touchées par les trois principaux protagonistes de l’affaire Elf (Dumas et Deviers-Joncourt font doucement rire à côté), dans le cadre d’un intéressant dossier sur le futur procès.

«Très souvent les bijoux étaient choisis par Mme Sirven, ce qui était le cas pour l’achat le plus important : le diamant rose», relève le juge. Au mystère du diamant rose s’est ajouté celui du « sortilège d’or », un collier de diamants acheté 1,7 million, puis rendu quelques mois plus tard. Sirven payait parfois en espèces, et il s’était fait remarquer un jour avec 2 millions de francs en billets de 50 et 100 francs, «usagés et sales», selon l’orfèvre.

Une interview avec le « bagagiste de Roissy »

«Je n’ai pas eu le droit d’assister à son enterrement», le 5 septembre, au carré musulman du cimetière de Bondy, «ils n’ont même pas le respect du défunt, je n’ai pas insisté, pour qu’elle repose en paix». Sur la tombe, «ils ont enlevé le nom de famille de Louisa, mon nom Besseghir, et ont mis son nom de jeune fille, le leur».

Au sein de l’édition d’aujourd’hui on « apprend » que Sarkozy [est] salué même à gauche. Si la gauche c’est le P.S. de Jospin-Hollande-Strauss-Kahn, quelle surprise…

Pendant ce temps, un universitaire remarque que La France manque d’un véritable outil d’évaluation de la délinquance :

Trois possibilités peuvent expliquer une baisse de la délinquance dans les données officielles. Premièrement, il se peut que les services de police, en incitant les gens à recourir à la main courante (qui n’est pas comptabilisée, NDLR), enregistrent moins de PV. L’autre hypothèse serait que les gens décident de moins porter plainte, par exemple parce qu’ils pensent que leur démarche a peu de chance d’aboutir. Dernière possibilité, il se peut que la délinquance a effectivement baissé.

Comment savoir dans quel cas de figure on se situe ?

Actuellement, en France, on ne sait pas véritablement. A la différence d’autres pays développés, nous manquons d’un outil de pilotage et d’évaluation.

On m’aurait menti ?

Complétement incroyable, Pete Townshend des Who, groupe exceptionnel et intemporel, est accusé de « pédophilie » en Grande-Bretagne. Il se défend contre ce procès grotesque. Au moins n’est-il pas musulman, une chance pour lui…

Enfin, Philip Glass en echo à Cocteau, le compositeur contemporain interprète ce week-end à Paris son opéra destiné à illustrer les projections de La Belle et la Bête :

Pour la Belle et la bête, j’ai été plus radical. En plus de composer une nouvelle musique, je suis parti des dialogues du film, et j’ai écrit des parties chantées totalement synchrones aux interventions des personnages. Ce qui produit une expérience à plusieurs dimensions pour le spectateur, qui voit les images mais également les chanteurs sur scène. Il y a des moments où la Belle apparaît sur l’écran et notre Belle la regarde, j’en ai les larmes aux yeux. Le contrepoint entre les chanteurs et l’image est merveilleux. En plus, selon les chanteurs, l’oeuvre ne cesse d’évoluer. Ce n’est ni du cinéma, ni de l’opéra, quelque chose entre les deux.

Vivement samedi.

A legal matter, sur The Who Sings My Generation (1966) « is Pete’s [Townshend] first recorded lead vocal ».

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