En blondes j’ai des lacunes

Mademoiselle,

Que vous soyez exagérément belle, que vous traversiez Paris de part en part dans le même wagon que moi, que vous lisiez avec application une méthode de langue russe tandis que je feins d’être plongé dans un roman polonais, que vous portiez, oh, des lunettes bleu pâle, tout cela passe encore.

Mais que vous veniez me poursuivre jusque dans mes rêves et, oh, m’embrasser, un garçon honnête comme moi ne peut le tolérer. Veuillez à l’avenir laisser Paris tranquille, vous êtes dangeureuse dans cette ville.

Puisque c’est ainsi c’est moi qui pars.

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