Karl « La-Grange.net » : Quand le Pathos rejoint le carnet Web

Il ne faut pas oublier que le public [des carnets Web] est invisible. Cette distanciation du public donc de la réaction de l’autre agit comme l’alcool et lève les inhibitions. (…)

Le rôle du mal-aimé est une situation doublement confortable pour celui qui écrit car il peut à la fois lancer de nouvelles attaques et à la fois être une victime car il n’est pas compris. Il a ainsi finalement créé son public de partisans et de détracteurs. Il s’est donc créé une vie sociale sans s’être totalement impliqué.

Lire aussi Stéphanie à ce sujet.

C’est bien beau tout ça, mais qui visez vous ? (La foule assoiffée réclame du sang.)

Qu’il y ait des weblogs (ou carnets, ou journaux) prétentieux jusqu’à la frontière du solipsisme ne me paraît pas être une découverte… Le rôle de porte-parole (et corrélativement d’archétype) que l’on voudrait reconnaître à ceux-ci depuis que l’activité s’est popularisée et soumise aux traitements médiatiques m’inquiète plus.

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