Le Saigneur des Anneaux — apparemment la traduction française du Lord of the Rings, qui est le plus plebiscité de tous les romans par les lecteurs anglo-saxons depuis quelques décennies, est affreusement bâclée, exemples à l’appui.
Cela arrive plus souvent qu’on ne le croit. Kundera explique très bien le sort reservé à Kafka dans ses Testaments Trahis, et le pauvre Tolkien est un miraculé en comparaison. La nuance que j’apporterais peut-être, c’est de rechercher la culpabilité chez l’éditeur qui rechigne à payer le prix (le temps) que coûte une bonne traduction autant que chez le traducteur qui rend un travail bâclé.
Quand au film, il m’a plu…