Peine
Libération : Moussa Brihmat, le symbole de l’absurdité du système de la double peine
Il ne parle pas arabe et ne connaît personne en Algérie. Ses deux enfants, aujourd’hui âgés de 11 et 14 ans, sont français. Moussa est le seul de ses cinq frères et soeurs à ne pas avoir fait les démarches pour obtenir la nationalité française. Par négligence. «On ne s’est jamais sentis étrangers. Je ne crois pas que l’on se soit même déjà vraiment posé la question, explique sa soeur cadette.»
Mon arrière-grand-mère est restée allemande jusqu’au jour de sa mort. Par négligence, là aussi. Ca n’arrive pas qu’aux autres.