Tales of Asia : How normal Cambodia

The basis of much of this strangeness seems to be the ability of Cambodians to accept things at face value. You say your dog has just given birth to a cat. Scientists say this is impossible, but why would you lie? And anyway, does it hurt anyone ?

« Même les DRH sentent bien que l’ennemi de l’entreprise n’est plus dans la contestation, mais dans le doute. Le type qui se demande le soir si, vraiment, tout ça en vaut bien la peine. C’est comme une guérilla, il n’y a pas de coup, il y a du flou, il y a du mou. »

Corinne Maier

J’aime bien le « même ».

[via tehu]

Le temps manque pour écrire ici.

Mamie me fait revivre un Paris perdu, lorsqu’elle allait voir sa sœur dans le vingtième… en calèche. La famille qui « monte » à la Capitale, c’est un bon moyen de prendre la navette fluviale touristique pour la première fois et en toute bonne conscience. Je lui prête un livre de Garcia Marquez, et ça me rend très fier, curieusement.

Il y a désormais un policier en faction le samedi, devant la synagogue du bas de la rue, avec une carabine (quelque soit le nom réel de cet objet). Les pages les plus terribles de Joann Sfar. Ca m’emmerde au plus haut point.

Maël, et ta sœur Lucille, bienvenue. Quand tu seras grand, je te ferai écouter des disques, je t’offrirai des livres, et je t’expliquerai pourquoi l’amour-propre c’est plus important que tout le reste.

Un riche supplément du Monde ce week-end consacré à Michel Foucault (j’ignore la perennité de ce lien ; dépêchez-vous de récupérer le PDF en local). Je n’ai pas eu le temps de le lire, mais avec des intertitres comme « C’est la grande thèse de Foucault : le marché, la sexualité, la délinquance, la folie, l’Etat, ça n’existe pas », et au vu des participants, tout ça a l’air formidable.

(Merci Monsieur Rom.)

Deux minutes de musique

Deux minutes de musique

Cela intéressera peut-être les plus désœuvrés d’entre vous : j’ai composé et enregistré une chanson, que j’ai décidé d’offrir durant quelques jours en téléchargement gratuit.

J'y ai l'airElle se nomme J’y ai l’air, et c’est un hommage aux victimes, à tous ces gens qui sont persécutés sans avoir jamais, au grand jamais, rien accompli de répréhensible, bref à tous les sans-voix de la Terre.

N’ayant pas le talent de certains, j’ai glané quelques paroles aléatoirement sur Google. J’espère avoir été digne de ce beau texte.

J’aimerai conclure en citant quelques mots d’Emma Daumas, une autre grande influence pour moi (quelqu’un qui parvient à placer le mot « Concrétisation » dans un alexandrin de musique de jeunes mérite votre respect), sur la vanité du succès :

Quand tu les vois ces gens là sourient tout le temps

Mais crois-tu qu’ils sont toujours heureux pour autant

Car au pays du grand bonheur illusoire

Tu pleures mais t’arranges pour ne pas le faire voir

Mise à jour : Un artiste des pieds et de la bouche qui préfère garder l’anonymat et qui s’est senti solidaire de ma démarche envers les victimes (cette commodité dont le XXIème siècle ne manque pas) m’a fait parvenir le projet de pochette ci-dessus. Je n’ai qu’un mot : magnifique.