Joel on Software :
Three Management Methods (Introduction) :

Je trouvais (et trouve toujours) cette série d’article formidable (“Enfin un manager en mode no-bullshit ! Champagne !”), mais le dernier volet est un peu décevant : Joel y décrit un exemple (son exemple) et pas une méthode au sens large. C’est donc plus pertinent sur ce qu’il ne faut pas faire que sur ce qu’il faut faire. C’est déjà pas mal.

Tales of Asia / Bronwyn Sloan : Phnom Penh Perspective: Child Abuse

My translator asks him how old he is. « I’m 16, but tell the foreigner I am 14, » he says in Khmer. The age of consent in Cambodia is 15. He tells how he targets foreigners he thinks are looking for young or under aged sex. Sometimes, he says, he calls a non-government organization himself. They know he is 16, but they turn a blind eye. Sometimes, he claims, he co-opts other, younger children and places them in dangerous situations to help the organization build a stronger case. Does the organization know about this, we ask. « They must, » he says.

On aime à se rassurer en pensant que l’hystérie anti-pédophile a pû être stoppée à Outreau par une justice qui fonctionne tant bien que mal. Au Cambodge, où les magistrats sont notoirement corrompus, où l’Occident demande pressament des gages dans la lutte contre l’exploitation sexuelle (on ne rigole pas avec les croisades de George), et où un fatras d’ONG bancales chaudement planquées à Phnom Penh doivent justifier annuellement de leur résultats auprès de leurs donateurs institutionnels et privés, il semble qu’il n’y ait rien de plus facile que de faire accuser le premier barang venu.

Grâce à Tehu, je découvre ce texte magistral de l’ami Plinous (le Shakespeare de Haute Normandie*), que j’ai raté à mon époque infirmières & cathéters : Melounss c’est melon.

Quand Vincent est arrivé chez mes grands-parents, mon père avait huit ans. Lorsqu’une dizaine d’années plus tard mon père présentait l’élue de son coeur à ses parents, Vincent dit simplement à la fin du repas : « quand tu n’en voudras plus de ta femme tu me la prêteras ? »

* Vous en connaissez beaucoup, vous, des allumés qui racontent leurs vacances en sonnets ?

Jason Kottke : How I Blog. Les sept facteurs qui rentrent en compte dans la décision de Jason de publier un lien ou un billet. En première analyse, j’y souscris.

Il y a des liens dans mon agrégateur sur lesquels je ne peux m’empêcher de cliquer. Le potentiel comique de celui-ci était irrésistible : Philippe de Villiers appelle les Cubains à se révolter (Le Monde !).

Un autre article amusant, mais de manière tout à fait consciente celui-là : New York Times, Au Revoir, Freedom Fries

In the last few weeks, Congress has quietly changed the name of the « freedom fries » sold in its cafeterias back to French fries.

A French Embassy spokeswoman gamely told The Associated Press at the time that « we are at a very serious moment dealing with very serious issues, and we are not focusing on the name you give to potatoes. »

Au nom de cette amitié retrouvée, et puisque le débat du moment semble être de savoir si la France va envoyer des troupes au Sud-Liban (comme le souhaite la Maison Blanche mais pas la Madrague de Brégançon), pourquoi ne ferait-on pas d’une pierre deux coup en expédiant Arno « Toutou » Klarsfeld dans son treillis encore frais ? Ici, on en serait débarassé, et là-bas, compte-tenu de sa haute expérience militaire, il n’empêcherait pas grand monde de s’entre-bombarder.

Et il faut que je trouve le temps d’aller à Rouen avant la fin août.

The Musty Man : Hating America

When you come back from another country, everything hits you in impressions. Stuff seems new. That’s half of where the antipathy can come from. You see a noisy asshole whitehat at the airport and think « AHA! I HAVE FOUND THE TRUTH OF AMERICA WRIT LARGE! », or you go into a Chinese Buffet and think « I CAN EAT AS MUCH AS I WANT AND NONE OF IT WILL GIVE ME DYSENTARY I HAVE NEVER BEEN SO HAPPY! » Whether you receive this suddenly new data as a cause for joy or disdain says very little about America and a lot about you, parallel to the sort of observations one makes when they’re abroad. I find that my cultural observations about Guatemala are usually really about me. « These people are mean » means « I am lonely. » « Those people are loud » means « I feel excluded. » « This country is great » means « I love being unemployed and drunk. » When I start talking about AMERICA on the return, I’m usually still just talking about myself.

Je crois qu’on peut aisément remplacer « America » par n’importe quel pays développé, et « Guatemala » par n’importe quel PED.
[via Anil Dash]

C’est intéressant : la SoGé fait de la pub sur /. (très probablement uniquement lorsque l’on vient d’une IP française), afin d’encourager les informaticiens à rejoindre ses rangs.

Bandeau de publicité Société Générale sur Slashdot

Un clic vous emmène sur un site assez amusant avec des vidéos du D.I. qui essaie de vous convaincre que travailler sur une appli de gestion d’OPCVM est aussi sexy que programmer un jeu vidéo en C++ ou un système embarqué en assembleur. De façon typiquement corporate, on n’y mentionne aucunement les raisons les plus pertinentes pour bosser dans l’informatique de gestion plutôt que dans des milieux plus high-tech : 1) il y a des filles (je ne parle pas de la drague, mais bien de l’ambiance), et 2) on vous paye honnêtement même si vous ne vous appelez pas Linus Torvalds.

Je constate autour de moi que le marché de l’emploi en informatique est vraiment reparti sérieusement. Nous n’en sommes peut-être pas au niveau de 1998/1999, mais on s’en approche.