« Il a plu à quelques hommes de condamner à mort une partie du genre humain, et une guerre à outrance se prépare. Cette guerre n’est ni une guerre de liberté, ni une guerre de devoir, c’est une guerre de caprice. Deux peuples vont s’entre-tuer pour le plaisir de deux princes. Pendant que les penseurs perfectionnent la civilisation, les rois perfectionnent la guerre. Celle-ci sera affreuse. »

— Victor Hugo, Lettre aux femmes de Guernesey (1870).

Une idée brillante et simple, comme je les aime : Paper CD Case.com.

Use this website to create a PDF file which can be printed and folded to create a paper CD case.

Dans la version simple, on saisit artiste, nom de l’album et titres de chaque piste, et on obtient des jaquettes à plier ou découper. Mais il y a aussi une version avancée pour ajouter des commentaires ou des adresses e-mail, on peut rechercher dans une base de données les pistes d’un album existant, et aussi découvrir et faire partager des compilations.

[merci morgat]

Witold Gombrowicz :

Gombrowicz spent 24 years (1939-63) in voluntary exile in Argentina. His writings were banned in turn by the Nazis, the Stalinists, and the Polish government.

Gombrowicz described his first novel, Ferdydurke, as the « grotesque story of a gentleman who becomes a child because other people treat him like one. » The dominant theme of his writings is the innate immaturity of human beings. He portrays humanity as incapable of understanding the world without depending on the spurious knowledge and shallow opinions of others. The resulting sadomasochistic relationships, in which individuals hide their own ignorance and uncertainty while constantly trying to expose it in others provide the substance of Gombrowicz’ rather eccentric plots.

Ça déménage

Oui, oui, je sais, les URLs sympas ne changent pas.

Et pourtant celles de ce weblog ont changées : une grosse partie du site est désormais sur www.manur.org. Pour les iconoclastes qui n’utilisaient pas encore cette adresse, il est désormais nécessaire d’y venir (et de changer ses favoris, désolé).

Pour ceux qui avaient signalé une ancienne entrée depuis leur site, il n’est pas indispensable de modifier le permalien car une redirection au post près a été mise en place (seule condition : que le visiteur dispose du Javascript activé). [exemple : http://mapage.noos.fr/ebizieau/blogger/2001_04_01_archive.html#3366849]

I fought the law and the law won

Playlist d’un lundi : The magnificent seven, Rock the Casbah, This is Radio Clash, I fought the law, London calling, White riot, Tommy gun, Career opportunities, Spanish bombs…

Et pitain, l’autre thatcheronne a encore bon pied bon oeil, elle.

Barijaona, récente découverte, rédige son weblog francophone depuis Antananarivo depuis plus d’un an, fort discrètement et c’est dommage.

Actualités françaises, mondiales et malgaches (le brin d’ouverture qui le rend unique) sont passées à la moulinette, avec sérieux mais sans prétention superflue. J’aime beaucoup.

J’ai acheté mon édition de poche du très beau Siddhartha de Herman Hesse (version électronique en anglais) pour un euro à l’occasion d’un vide-grenier, dans un patelin de Seine-Maritime. Voici la dédicace qu’y a laissé un précédent acheteur, au feutre noir au dos de la couverture :

Pour heinrick,

l’enfant soleil qui a découvert l’ombre ;

pour qu’il sache que le crépuscule le plus

sombre

porte en son sein une aube transparente.

jérôme

Intriguant, n’est-ce pas ?

Par sérendipité : a review of The Catcher in the Rye, by Herman Hesse.