Etat Civil
« Ne me demandez pas qui je suis et ne me dites pas de rester le même : c’est une morale d’état civil. »
— Michel Foucault, L’Archéologie du Savoir
« Ne me demandez pas qui je suis et ne me dites pas de rester le même : c’est une morale d’état civil. »
— Michel Foucault, L’Archéologie du Savoir
« It is possible to think of language as the most versatile, and maybe the original, form of deception, a sort of fortunate fail; I lie and am lied to, but the result of my lie is mental leaps, memory, knowledge… I become human, and increasingly more human, because the acrobatic gift of my lie tears into a truth of another sort. »
— Paul Zweig
Sophie Brickman, The History of the Ramen Noodle — The New Yorker, may 2014
C’est ce que, souvent, j’ai l’impression que la presse américaine, dans ses incarnations les plus brillantes, est capable de faire, et que la presse française est tellement navrante qu’elle n’a même pas l’idée d’essayer, même pas l’idée que c’est possible.
Etre passionnant et érudit en parlant de quelque chose d’apparemment trivial. Tout en étant drôle, tout en étant respectueux de son sujet. Tout en écrivant avec style.
« There are many pleasant fictions of the law in constant operation, but there is not one so pleasant or practically humorous as that which supposes every man to be of equal value in its impartial eye, and the benefits of all laws to be equally attainable by all men, without the smallest reference to the furniture of their pockets. »
— Charles Dickens, Nicholas Nickleby
Il y a quelques mois, Philippe Dumez se débarassait de sa collection de t-shirts « rock » en les proposant à ses lecteurs, en échange d’une photographie et d’un texte justifiant leur choix. Ces éléments ont été rassemblés dans un fanzine à tirage limité envoyé gracieusement à tous les contributeurs (Philippe Dumez est un garçon généreux). Si vous n’en étiez pas, voici ma contribution :
La photographie me montre, portant l’objet, ainsi que les deux autres t-shirts Death Cab que je possède. (On a les signes extérieurs de richesse qu’on peut.)
« It’s called the American Dream because you need to be asleep to believe it. »
— George Carlin
C’est le premier album qui m’enthousiame véritablement depuis le début de cette année 2014. C’est The Hotelier, très jeune groupe DIY du Massachusetts (j’aime bien écrire tous ces s et tous ces t), avec Home, Like Noplace Is There, complètement émo/pop-punk, mais mieux que ça, avec des réminiscences de At The Drive-In ou des Weakerthans. C’est surtout une bonne demi-douzaine de morceaux brillants sur lesquels on a envie de secouer la tête, aveuglé par les projecteurs et les cheveux devant les yeux.
Commencez par le titre 2, The Scope of All of This Rebuilding, puis cherchez votre favori ensuite. Discomfort Revisited est le mien.
Le meilleur album du monde est sorti il y a quinze ans aujourd’hui. Bon anniversaire, The Ideal Crash de dEUS, et bon anniversaire surtout à tous ceux qui l’ont aimé.