En avant les crocs
Eolas : Quelques mots sur l’affaire Orelsan
— Mais Orelsan n’est pas Vian ou Brassens, me dira-t-on.
Je ne le crois pas non plus, mais la question n’est pas là. La liberté d’expression n’est pas soumise à une condition de mérite de l’œuvre. Mérite qui était nié à Brassens et à Vian en leur temps, d’ailleurs.
Eolas signale également ce grand moment d’agapé christique féminine, sur le site des Chiennes de Garde (c’est moi qui souligne) :
J’en ai soupé, d’ta haine, je sors mon grand couteau,
l’ail et les p’tits oignons, j’émince et j’fais chauffer.
T’as assez dégueulé, maintenant tu vas t’calmer.Les filles, finissons-en avec ces p’tits couillons !
Ils étaient forts tant que nous n’osions pas dire NON.
Orelsan, baisse ton froc, je saliv’ déjà trop.
Chiennes de garde, foncez, et en avant les crocs !
Aux défenseures des femmes les oreilles et la queue,
les couilles à l’offensée, et des excuses je veux.
Incitation à la violence ? Eolas commente mieux que je ne le ferais : « Comme quoi ce n’est pas un problème de mots, mais de camp. »
Je ne résiste pas au plaisir de citer un extrait d’un de mes albums de hip-hop préférés (Klub des Loosers, Vive la vie) :
Cette fille…comment la décrire ?
Elle est comme un petit papillon volant majestueusement dans un jardin
Où toutes les fleurs auraient été remplacées par des pénis.
Officiellement rattachée à l’un cela ne l’empêche pas de se poser sur d’autres, de se faire surprendre et d’avouer avoir fait peut-être une petite bêtise.
Lorsque ce genre de fille se fait malheureusement engrosser, il arrive qu’elle donne naissance à un enfant de sexe féminin.
Voilà la manière dont les salopes se reproduisent !