Archives de
Category: blogging

Discussions générales, liens…

Libé Grand Angle : Double peine à Phnom Penh

« Ils sont la démonstration vivante de l’échec du programme de réinstallation aux Etats-Unis. Ils ont été victimes de l’environnement qui a été le leur dans les villes américaines, les écoles, les gangs. Mais aujourd’hui, le gouvernement américain dit que c’est au Cambodge de les reprendre. Ils ont perdu sur tous les plans. »

Cela ne m’a pas frappé lorsque je l’ai mis en ligne il y a quelques jours, du moins pas avec la même intensité, mais je me demande aujourd’hui si ces lignes de Marguerite Yourcenar ne sont pas ce que l’on a écrit de plus beau en langue française durant le siècle écoulé. La poésie d’Aragon comprise.

J’ai déjà raconté il y a longtemps comment je sautais de sa voiture en marche, mais Nick est aussi capable de touchants aphorismes. J’ai retrouvé ça en épluchant le carnet noir et rouge :

Les gens vraiment libres ont une manière très belle de courber l’échine, comme les gens vraiment heureux ont une manière très noble de souffrir.

On avait vingt ans. Nous étions anarcho-situationnistes, chrétiens et banlieusards.

J’ai trouvé le temps de voir l’exposition Marc Riboud à la MEP.

Elle est très belle, d’une modestie qui frise parfois la coquetterie mais qui me séduit. La joyeuse avidité photographique de Riboud m’enchante, et si l’homme n’est peut-être pas un grand technicien de son domaine (les amateurs pourront en débattre), son intelligence du regard, décomplexée, amène fréquemment à ce petit miracle qu’est la complicité entre le spectateur et un cliché… parfois vieux de quarante ans.

Jérôme A., fin avril :

Oui pour les garçons c’est proportionnellement l’inverse, au début tu t’en tapes un peu, tu fais le fier parce qu’une fille est dingue de toi, alors tu roules des mécaniques et tu te dis pourquoi pas une réaction en chaîne, si une fille jolie est dingue à ce point de moi, hé bien je peux avoir toutes les autres – c’est pas malin parce que le jour où la fille en question n’est plus du tout folle de toi – n’y joue plus sa vie – et que c’est cuit, les autres filles n’existent plus, tu ne penses plus qu’à récupérer celle qui t’échappe, la terre entière tourne autour d’elle…