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Category: blogging

Discussions générales, liens…

Dans cet exercice d’indie credibility qu’est le top 2005 de la Blogothèque, je me suis quelques instants départi de la mauvaise foi indispensable au sujet pour déclarer le morceau Nothing really ends de dEUS « La. Plus. Belle. Chanson. Jamais. Enregistrée. »
Je le pense vraiment.

C’est donc agréable de constater que je ne suis pas le seul, l’auteur du blog Le Scarab déchaîné étant du même avis dans un joli billet. Et en plus il me permet de découvrir que le film évoqué par Tom Barman dans la chanson est Badlands, de Terrence Mallick, information précieuse pour briller en ville pour le fan que je suis.

Quelques heures avant de découvrir ça, plusieurs personnes précieuses qui se reconnaîtront et que je ne croise qu’à intervalles très éloignés m’ont affirmé dans la même soirée continuer de lire avec régularité ces pages, malgré l’éloignement géographique et temporel. Je suis toujours flatté.

Toutes ces choses m’ont (humblement) touché, d’autant que je passe un hiver un peu décourageant sur le plan « santé ». Merci.

Depuis des années, je grommelle vainement dans mon coin quelques insultes à chaque fois que je lis une inepte comparaison entre “blogueurs” et journalistes, qu’elle soit positive ou négative. Chryde, qui a bien plus de légitimité que moi pour le faire, a publié un billet qui me semble particulièrement pertinent sur le sujet : Garfieldd, les blogs et les caméras

Mais voilà. Cette fois, on a eu des gens pour raconter. Des gens qui l’ont lu, ce blog, avant qu’il ne soit mis hors ligne. Des gens qui en ont parlé volontairement sur leurs blogs, sans l’incitation ni l’excitation des caméras, des gens dont la réaction est aussi spontanée que réfléchie, des « spécialistes impromptus ». Qui ont su se faire entendre avant que les caméras ne courent autour d’un vide.
(…)
Ce n’est pas une concurrence qui a lieu aujourd’hui entre blogueurs et journalistes (…). C’est plutôt un cadeau des premiers aux deuxièmes : les blogueurs offrent aux journalistes l’occasion de prendre un sujet au coeur, de le saisir.

Mon thème astral gratuit (merci Tita !). Je résume :

Soleil en Poissons : “Votre planète Neptune fait de vous un « rêveur éveillé »; idéaliste mais souvent irréaliste, hypersensible mais insondable. (…) Une sensibilité et une émotivité parfois excessive, proche de la sensiblerie, font que vous manquez parfois d’esprit pratique et de logique. D’un naturel sentimental épris de compassion, vous aspirez à élever votre âme au-dessus de la condition humaine. Mais vos grandes qualités de cœur sont rarement appréciées…”
Ascendant en Taureau : “…votre signe ascendant fait de vous une personne aimable, ayant ce que l’on appelle un bon caractère et possédant un réel sens humain.”
Lune en Scorpion : “Votre curiosité très vive et votre « flair » vous rendent apte à découvrir certaines choses, à percer les mystères”
Mercure en Verseau : “Votre intellect se distingue par ses capacités d’innovation, d’originalité, et l’indépendance de vos idées.”
Venus en Verseau : “…aimant la franchise et la liberté, vous fuyez la passion et toutes les situations extrémistes de l’amour : la jalousie, l’idéalisme, la perversité, tout autant que le romantisme à l’eau de rose.”
Mars en Gémeaux : “D’un esprit critique et moqueur, vous avez parfois tendance à disperser vos énergies dans des joutes intellectuelles stériles.”
Jupiter en Bélier : “Ce qui vous enthousiasme le plus : la nouveauté ; tout ce qui vous surprend, débute ou innove.”
Saturne en Cancer : “Au foyer, on vous respecte pour votre intégrité et votre sens des responsabilités. (…) D’un tempérament plutôt introverti, vous passez périodiquement d’une insensibilité profonde à un sentimentalisme exacerbé, le plus souvent accompagné de tristesse et de solitude.”

Avec parcimonie, une petite séance d’auto-apologie, liée de quelques pointes d’auto-apitoiement, ne fait pas de mal…

Libération (Florence Aubenas) : Les mots pour dire Outreau

Pendant la suspension, l’un des accusés n’en revient pas non plus. «Je n’ai pas compris si les élus se moquaient de nous ou quoi ? C’est bien eux qui votent les lois et dirigent le ministère des policiers, quand même ?»

[via embruns]

Quelquefois, un paragraphe me rappelle pourquoi j’aimais tant les weblogs, au début :

Tout à l’heure, complètement par hasard, j’ai pensé que ça allait bientôt faire vingt ans que j’ai baisé pour la première fois. C’était une telle catastrophe que je n’en ai jamais parlé à personne. Et je ne vais pas commencer.

Du même, on apprend qu’il a fallu mention de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme pour qu’en Cassation soit reconnu à un titre de presse le droit de dire que le Beaujolais Nouveau est un « vin de merde » (alors que s’il y a un mot diffamatoire dans cette expression, c’est bien « vin »).
(D’ailleurs vous avez déjà goûté un Loupiac 2001 2003 ? C’est la grande classe, et c’est au prix d’un petit Sauternes.)

Bon courage, Guillermito.

Libération : Le paradoxe du Versaillais

« Pendant les deux premières années, ça m’embêtait de dire que j’habitais à Versailles. Je crois que j’avais un peu honte. »

A ceux qui ne voudraient pas y croire, il faut le répéter : ça existe.

Klub des Loosers, Sous le signe du V

Pour savoir à quoi ressemble une ville de province dans les années 60
Il n’y a pas besoin d’inventer de machine à remonter dans le passé
En partant de Paris il suffit de prendre le bon RER C
Je suis inquiet, toutes les rues d’ici semblent avoir une maladie
Je ne suis pas docteur ès ville mais je crois bien que c’est l’ennui