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Category: blogging

Discussions générales, liens…

Monsieur HUT dit :
Bon. Qu’est-ce que c’est que ce post de merde ?
Emmanuel dit :
ce ke je pense, à part la généralisation provoc qui fait la jonction
Monsieur HUT dit :
tu dois vraiment être super-super mal en point
Monsieur HUT dit :
Ne penses-tu pas que dans ton post, tu te poses toi aussi en victime ?
Emmanuel dit :
oui j’y ai pensé.
Emmanuel dit :
mais j’aime aussi cette incohérence qui rappelle que c’est + un défouloir qu’autre chose
Monsieur HUT dit :
c’est vrai
Monsieur HUT dit :
ce qui me surprend, c’est la disproportion entre l’événement (blessure d’amour-propre) et son développement par écrit, qui présuppose une répercussion émotive qui prend le pas sur la capacité intellectuelle à prendre du recul
Emmanuel dit :
c’est exactement ça.
Emmanuel dit :
tu as raison, c’est un post de merde, mais j’ai une santé de merde depuis deux semaines et j’ai le droit d’avoir un skyblog une fois tous les 6 ans
Monsieur HUT dit :
un skyblog lol
Monsieur HUT dit :
« Epidémie de skyblog dans la blogosphère
Monsieur HUT dit :
la grosse contagion ! Même EW est touché ! »

Y’a pas que dans les commentaires des blogs qu’on trouve des CONNARDS.
Je suis en asthénie complète depuis une semaine, je tiens à peine debout, je ne peux que dormir, et je mange très peu, sans qu’on sache bien pourquoi. Je reviens de ma sortie du jour, difficile, chaque pas est un effort, dans le froid, 50 m a/r pour aller chercher des résultats d’analyse, avec un équilibre précaire, et ce CONNARD de livreur dans la rue me dépasse et me bouscule avec sa grosse palette. Il s’arrête 10 m plus loin ce qui me laisse le temps de le rejoindre (genre 30 secondes, mêmes les petits vieux avec des cannes me dépassent) et je lui demande si ça ne le dérange pas de me bousculer. Il me regarde et répond : et alors, est-ce que je t’ai vu quand je t’ai bousculé ?
je lui ai dit qu’il était un connard — comme on devrait toujours le faire quand on a un peu d’amour-propre, mais tous le monde n’en a pas.
car pour s’excuser, c’est l’intention qui compte apparemment, pas l’acte. je laisse au lecteur le plaisir morbide d’extrapoler à tous les enfers pavés de bonnes intentions.
mes cons/citoyens sont incapables, à 95%, de tenir compte de leur environnement, à TOUS les sens de l’expression — géographique, humain, écologique, signalétique, etc. encagés dans leur petit monde, dans leur grand espoir d’être un jour une Victime, production française n°1 devant le pinard et les accidents de la route. solipsistes ignares même du nom de leur névrose. je persiste et signe dans ce que je disais il y a qq temps : une société démocratique a les élites qu’elle mérite, et Sarkozy sera très naturellement notre prochain président.
et vous savez quoi ? en temps que petit blanc, catholique, laïc, monogame, non fumeur, buvant rarement, non toxicomane, urbain, cadre, exaggérément respectueux du code de la route, salarié, alphabétisé et bac+5, je n’en aurai rien à foutre. le monde, qui en a déjà une certaine intuition, pourra constater votre éclatante médiocrité au grand jour, et moi je vivrai aussi bien, sans plus de préoccupations nocturnes pour la situation des chauffeurs-livreurs périurbains intériméraires.

je ne le pense pas (pas complètement) mais ça défoule de l’écrire.

Débat

Débat

Je viens de voir sur la télévision publique un Max Gallo tellement empêtré dans la défense du « rôle positif de la colonisation » française (même s’il était contre le principe de l’amendement) qu’il en est venu à défendre la boucherie napoléonienne et le colonialisme pan-européen attenant, en affirmant qu’ « Austerlitz fut une grande victoire pour la Ffffrance » (avec la majuscule ostentatoire).
Quant à Elisabeth Badinter, je tairai mes sentiments par charité chrétienne. Une belle brochette de petits blancs tous fermement convaincu que leur Heimat a apporté aux colonisés les « hôpitaux », les « routes » et bien entendu ce qui leur a toujours manqué le plus, la « culture » (dixit Roger Hanin).

J’ai éteint la télé et j’ai repris ma lecture de Lévi-Strauss.

Tom Barman :

I’d like to record a completely calm album, one day, with or without dEUS, I don’t know. A disc you can trust, I mean that it’s not going to scream when you put track five, you know… Like a Nick Cave album, an acoustic thing, with strings, something very beautiful, with which you can fall asleep. I’d like to do that one day.

Yes, please my boy, do it !

Libération : Retour sur un discours d’Hugo Chavez.
Et surtout Tipota : Who killed Bambi ?

La question des juifs n’est importante que dans la tentative de Chavez de s’approprier un discours vendeur et populaire. Ce n’est pas que le nom des coupables qui importe, c’est leur simple désignation. Le processus.

Ce qui est amusant, c’est que Sarkozy, Dieudo ou Mel Gibson sont réputés par les hagiographes habituels du président vénézuelien savoir très bien ce qu’ils disent et à qui ils s’adressent, alors qu’Hugo Chavez serait la victime maladroite d’une distortion culturelle montée en épingle. Il aurait prononcé ces paroles sur «les descendants de ceux qui crucifièrent le Christ» avec une naïveté de premier communiant. En somme, il serait un communicateur médiocre et peu prévoyant. Voilà une thèse curieusement contradictoire d’avec toutes les analyses précédentes, qu’elle fussent pro-, anti- ou neutres… et un bénéfice du doute dont ne bénéficient guère les personnages publics non liés à l’extrême-gauche.