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Discussions générales, liens…

Canclaux propose : Hans Rosling on TEDTalks (Flash / MP4)

Hans Rosling is a public health expert, director of Sweden’s world-renowned Karolinska Institute, and founder of Gapminder, a non-profit that brings vital global data to life. Here, with the drama and urgency of a sportscaster, he debunks a few myths about the « developing » world.

C’est le speech le plus enthousiasmant que vous verrez cette année. Gapminder propose de revoir ou de télécharger les slideshows que l’on voit dans la présentation (et bien d’autres choses fascinantes).

C’est aujourd’hui, comme tous les ans, la journée mondiale contre le SIDA. La presse française est navrante à cette occasion, mais ce n’est pas une raison pour ne pas resté informé.

Télérama : Sauve qui peut la ville

«Sur les jolies plaquettes des promoteurs, quand on vous encourage à acheter dans un lotissement, personne n’évoque les embouteillages quotidiens, la deuxième voiture obligatoire pour aller chercher même le pain. Eludés, aussi, l’isolement culturel, l’absence d’espace public et la monotonie de ces quartiers qui n’en sont pas. Et rien non plus sur la note de chauffage et le prix de l’essence, qui ne cesseront plus de grimper». Et les impôts locaux ! Il n’y a pas que l’heureux propriétaire endetté pour l’éternité qui se retrouve dans le rouge : la collectivité l’est tout autant.
«Entre les routes, l’éclairage public, l’assainissement, elle paie le prix fort. Sans parler des services qu’elle doit rendre, comme la collecte des ordures, les transports en commun et le ramassage scolaire.»

Joel : Building Communities with Software

Q. But that’s censorship!

A. No, it’s picking up the garbage in the park. If we didn’t do it, the signal to noise ratio would change dramatically for the worse. People post spam and get rich schemes, people post antisemitic comments about me, people post nonsense that doesn’t make any sense. Some idealistic youngsters may imagine a totally uncensored world as one in which the free exchange of intelligent ideas raises everyone’s IQ, an idealized Oxford Debate Society or Speakers’ Corner. I am pragmatic and understand that a totally uncensored world just looks like your inbox: 80% spam, advertising, and fraud, rapidly driving away the few interesting people.

(…)

When you address troublemakers in public, everyone else thinks you’re paranoid or feels angry at being scolded when they did nothing wrong. It’s like being in grade school again, and one idiot-child has broken a window, and now everyone has to sit there listening to the teacher giving the whole class a stern lecture on why you mustn’t break windows. So any public discussion of why a particular post got deleted, for example, is taboo.

En cinq années de chimie, on ne m’a jamais emmené faire de la cocaïne dans la jungle, mais sinon, ça marche pareil : un solvant pour dissoudre le principe actif, un réactif pour le précipiter. C’est juste plus roots en Colombie.

Denis Sieffert : Politis, l’histoire d’une crise.
D’après l’auteur, directeur de la rédaction, le mensuel a frisé la faillite pour avoir été noyauté par ATTAC, qui profitait à plein temps du directeur général payé par le journal (c’est quand même bien pratique de ne pas être un parti politique, on ne le répètera jamais assez), avant d’éviter de peu d’être noyauté par les ségoléno-royalistes. J’essaierai de lire Politis, pour voir si c’est aussi prévisible que le Diplo ou si ça tente d’être intéressant.
Comme on le voit, je n’ai aucun commentaire sur l’affaire, mais je lie cet édito essentiellement parce que ces quelques phrases de quasi-conclusion me font rire :

Nous devons donc absolument, et le plus rapidement possible, arriver à l’équilibre. J’imagine ce que ce discours peut avoir d’incongru pour certains de nos lecteurs. Il ne s’agit nullement pour nous d’un propos mercantile ou d’une concession à l’idéologie de marché.

Les enfants de Don Quichotte.

Ce sont Aurélien et Pascal, « devenus volontairement SDF le 23 octobre 2006, et se sont engagés à rester au plus proche des sans-abris dans les rues de Paris jusqu’au mois de décembre 2006.
Ils s’emploieront durant ce temps à fédérer le plus possible de personnes, SDF et bien logés, autour de l’idée d’une occupation citoyenne le 2 décembre 2006 dans un lieu symbolique de Paris.
« 

75 bien-logés se sont déjà engagés à venir « camper » avec eux.