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Author: manur

Au sujet de la question « le TCE est-il une ‘Constitution’ ? », voir la chronique de ce matin d’un chroniqueur de France Inter, Bernard Guetta : Deux leçons du nonisme

…dès lors qu’on disait « Constitution », on laissait croire que c’était fait, que l’Union devenait déjà les Etats-Unis d’Europe, et les citoyens appelés à ratifier ce texte attendaient donc quelque chose qui ressemble à un modèle démocratique connu…

On me pose la question suivante, et ayant passé les six derniers mois dans une boîte noire ou à peu près, je n’ai pas d’idées. Peut-être quelqu’un pourra-t-il aider ?

J’aimerais savoir si tu as connaissance d’un outil qui permette de poster sur un site Web une localisation géographique accompagnée de commentaires et que celle-ci soit reportée sur une carte du monde. C’est pour un ami qui entame un tour du monde et qui aimerait poster depuis les pays qu’il visitera.

Un plug-in Movable Type ?

AeOUI, le blog de Fluctuat en faveur du oui au Traité Constitutionnel.

Alain Lipietz : Les racines du non

Il est donc vain, même si nous y sommes obligés, de s’empailler sur d’éternelles arguties sur ce que signifie tel ou tel article. (…)
Comme me l’a fait remarquer une jeune femme lors d’un débat à Romans, un article comme celui qui définit la politique agricole pouvant être interprété dans n’importe quel sens (…), ce genre d’article ne représentent que des chèques en blanc. La seule vraie question est donc « Mais qui signe et remplit le chèque ? ».
Et là, le saut que représente le TCE est de plus en plus clair. La différence entre le TCE et Nice, c’est que Nice représente la victoire du principe intergouvernemental, avec droit de veto de chaque gouvernement contre la volonté même de la majorité des citoyens d’Europe, alors que le TCE introduit de façon irréversible le principe majoritaire, que ce soit par la généralisation de la codécison ou par la généralisation du vote à la majorité qualifiée en Conseil.

…et aussi :

La Constitution ne nous « donne » pas l’Europe sociale. Elle nous donne les moyens politiques de la conquérir.

J’ai plusieurs motifs de fierté cette semaine, et le moindre n’est pas d’avoir inspiré à Jérôme quelques vers pour Thèbes, son épopée poétique quotidienne (strophe 39).
Lui m’a ouvert à l’incroyable modernité de la bataille de San Romano, illuminé la peinture italienne de Fra Angelico au Caravage, et fait découvrir Memling. Vous ne pouvez pas espérer de guide plus passionnant, ni d’interlocuteur plus à l’écoute… C’est ainsi que l’on retrouve ses remarques hâtives dans un poème.

La danse des abeilles, en l’occurrence, est une découverte formidable : pour indiquer à ses voisines de ruches où se trouve une source de nourriture qu’elle a découverte, l’abeille effectue une danse en forme de 8 ; la fréquence est inversement proportionnelle à la distance du lieu, et l’inclinaison de l’axe de la danse par rapport à la verticale donne la direction par rapport au soleil… Les abeilles emploient les coordonnées polaires !

D’autre part, Jérôme est en concert gratuit à Paris le 26 mai prochain. Venez le voir, ça va être comme du Uccelo. Toutes les infos sont derrière le lien ci-dessus.

Constitution 1

Constitution 1

Un truc qu’on devrait éviter, lorsque l’on fait dans le prosélytisme politique, c’est la tentation du jeunisme. Quand je vois un sticker « Les jeunes votent XXX » (en l’occurence « NON », mais ça vaut pour tout le monde), la réflexion que je me fais c’est : tiens, quelle bonne idée, je vais voter comme des gens sans éducation, explosés à la beu’ et amateurs de néo-métal et de bon vieux ska des familles*. Et je précise que selon certaines définitions (indulgentes, je l’admets), je suis encore un « jeune ».

* oui, c’est épidermique. un sticker, un slogan — et toute forme de dialectique, il me semble, quoi qu’en disent certains Grecs pas de la meilleure foi — ça a pour but de jouer sur l’émotif.