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Author: manur

Webbed Feet, Café Khmer Rouge

Imagine if you were, say, French. And all people knew about, wanted to ask about, was the Vichy French period. As if there were no other aspect of culture and history.

Only two words, but three times : Thank you, thank you, thank you, for saying this.

Le vernis s’écaille. Certes, tout cela est malheureusement livré dans un lamentable enrobage de vielle droite moisie (quels salauds quand même les Guignols, de caricaturer les gens ! Appelez moi Peyrefitte !), mais le Figaro a raison de soulever un coin du voile sur ce qu’est Attac, un parti politique, probablement sincère mais mené par quelques dinosaures de la pensée fermée dans des dérives au bon parfum maoiste, martyrophile mais porté par un organe de presse affichant un lectorat de plusieurs centaines de milliers de personnes, et ne renaclant pas à pratiquer un entrisme largement dépourvu de dignité.
Dans tous les cas, ça me parait une information plus intéressante que trois foetus quadragénaires dans la cave d’une maison de santé.

Who Do We Work For? — un bloggeur anglo-saxon nous fait découvrir Sumantra Ghoshal, un « guru du management ».

« In every substantive sense, employees of a company carry more risks than do the shareholders, » Ghoshal wrote. « Also, their contributions of knowledge, skills and entrepreneurship are typically more important than the contributions of capital by shareholders, a pure commodity that is perhaps in excess supply. »

A peu près 95% des managers que j’ai pratiqué méritent à peine le nom d’êtres humains (ne me lancez même pas sur les étudians en écoles de commerce). Une explication simple à leur totale absence d’éthique (et de conscience que des choses comme l’éthique ou les vertus existent, qu’on a fondé des civilisations là-dessus) est qu’ils ne lisent pas de livres (je laisse de côté Amélie Nothomb et le Da Vinci Code) ; dans une terminologie vieillotte, ce sont des « bourgeois satisfaits », et je vois mal comment, dans le contexte socio-culturel qui est le nôtre, on pourrait leur reprocher d’avoir travaillé pour atteindre cette idée mythologique — canonique — du bonheur (c’est mon opposition, un brin foucaldienne, d’avec les rebelles anti-tout de l’époque). Goshal, lui, propose un humanisme plutôt que ma résignation ou une guerre de classes. C’est courageux.

[via kottke]

Woooow. The Escapist, « gaming and gamer culture with a progressive editorial style, with articles and columns by the top writers in and outside of the industry« . Immédiatement dans mon aggrégateur.

Impressionant papier de Robert Fisk : The dangerous dichotomy

It’s not difficult to be cynical about the way in which Arabs can both hate the West and love it. In Arab capitals, I can read the anti-Bush fury expressed in the pages of local newspapers and then drive past the American embassy where sometimes hundreds of Arabs are standing round the walls in the hope of acquiring visas to the US. The Quran is a document of inestimable value. So is a green card.

Travel-itch : Education or Dependence?

Many NGOs are apparently training grounds for idealistic – or opportunistic – young westerners, who practice theoretical skills, newly acquired from university, in a third world country. Then they go back to their lives in the first world, with salty stories and an easier affectation of nonchalance.