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Author: manur

*Insert umpteenth play on words on « La Possibilité de Qqch » here*

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J’avais décidé de ne pas lire les comptes-rendus consacré au nouveau Houellebecq, pour ne pas m’en perturber la lecture ultérieure. J’ai déjà craqué à plusieurs reprises, et je suis assez surpris parce que ça me donne encore plus envie de lire le bouquin ! (Acheté à Carrefour mercredi — ça me semblait approprié d’acheter un livre de Houellebecq dans une grande surface asceptique à 21h00 passé.)
Bien sûr, Heileen est passée en mode rafale depuis son retour, mais plus encore le billet de Pierre Assouline est une vraie jubilation — on y apprend que Michel H. traite Onfray d' »indigent graphomane » (so true!) et crache sur Nabokov (provoc’ à deux sous d’autant plus géniale que tout le monde sait ce qu’elle a de grotesque). Assouline enterre Houllebecq d’une phrase qu’il faut graver aux murs de la Sorbonne :

M.H. s’imagine qu’il suffit de rajouter « infernale » devant « petite salope » pour faire baudelairien. En fait, c’est plus compliqué.

C’est malin, j’ai furieusement envie de lire ce livre maintenant, alors que j’ai un Arlequin dans ma pile avant.
(PS: Epargnez-vous les commentaires chez Assouline, vous me remercierez.)

Tales of Asia, Bronwyn Sloan : Accountability

For a 20-something boy such as this, already blessed with an education and suddenly imbued with a position he saw as pure power even if it was only a cadetship with a local newspaper, Phnom Penh is an oyster that can be opened just as well with an axe as a penknife. On his way to the top, he needed to step on his recent past to show his new power.
« Pay me now, or you will be sorry, » he said. « You have money. Don’t lie to me. »

Without a doubt the most thoughtful op/ed written on Cambodia, and above all on human nature, this year.

The Escapist, Greg Costikyan : Death to the Game Industry (Long live games)

Indie rock fans may prefer somewhat muddy sound over some lushly-orchestrated, producer-massaged score; indie film fans may prefer quirky, low-budget titles over big-budget special FX extravaganzas; but in gaming, we have no indie aesthetic, no group of people (of any size at least) who prize independent vision and creativity over production values.

Un article excellent.

Boing Boing propose des comptes-rendus effrayants de ce qui se passe à la Nouvelle Orléans, où les conséquences semblent bien plus catastrophiques que le passage de l’ouragan par lui-même.
Ils soulignent aussi la disparité dans les légendes accompagnant les photos de presse : un Noir avec des provisions dans les mains est un « pillard », les autres sont des victimes ayant déniché de la nourriture.

Mise à jour : le blog de WWLTV suit les évènements minute par minute.

New York Times, Elizabeth Becker : Minor Characters

When Bophana was not yet 25 and her husband only 27, they were captured, tortured and murdered, just because of their [love] letters, which had been stuffed into Bophana’s file — the thickest at the Tuol Sleng torture center — as evidence, and left there as a rare, if not unique, account of the daily indignities and heartbreak under the Khmer Rouge.

Chaque fois que je fais un tour rapide sur les sites de recherche d’emploi dans le développement informatique, cela me laisse positivement déprimé (au sens le plus médical du terme).
Y a-t-il des alternatives pour filtrer le bruit produit par la mafia parasite des SSII et des cabinets de recrutement fantoches (le parasite du parasite, un comble de raffinement) ?

L’année du Brésil

L’année du Brésil

Jérôme Attal, chapitre 40 : L’année du Brésil II (20.08.05)

– Je vais te dire ce qui cloche chez elles : Ce n’est pas tant qu’elles fassent de mauvais choix, c’est surtout qu’elles s’y tiennent ! Et tu sais pourquoi ? Parce qu’ici, en France, on est des fonctionnaires du sexe ! Chacun a ses petits avantages et ne veut pas les perdre ! Alors elles restent avec des cons un temps phénoménal sans oser bouger le petit doigt !
– Tandis qu’au Brésil…

C’est cocasse, l’année dernière à la même époque, j’ai connnu un jeune homme qui me tenait des propos similaires, après quelques mois passés agréablement parmi la communauté sud-américaine de Montréal. On va finir par le croire.

Le nouvel album de Jérôme, Comme elle se donne, sort le 10 octobre. Indiscrétions et souvenirs dans le mini-blog dédié. En concert quatre lundi du mois d’octobre 2005 au Réservoir (Paris).