Everybody's Weird

C’est l’histoire de George Dantzig, cet étudiant en mathémathique qui en 1939 est arrivé en retard à un cours de statistiques. Voyant deux problèmes inscrits au tableau, il les recopia en pensant qu’il s’agissait d’un devoir à rendre pour la semaine suivante. Les problèmes s’avérèrent difficiles, mais avec un peu de persévérance, il les résolut et rendit sa copie. En réalite, il s’agissait d’exemples de problèmes tenus pour insolubles et, un dimanche matin, l’étudiant fut réveillé par son professeur surexcité qui frappait à sa porte. C’est une belle histoire, et elle est vraie.

Pocket Revolution (weblog) :

De Morgen has an article about the success of belgian artists in France. It includes a small part on dEUS. Pocket Revolution was declared Album of the year by Le Figaro. [It] was in the top-3 from Le Monde and Télérama. They’ve sold 40.000 copies of Pocket Revolution in France (and about 50.000 in Belgium). Christian Pierre says they’ve worked had on the French market: dEUS did a lot of gigs and promo-work and it looks like it worked out fine.

Si c’est pas ce qui s’appelle suivre la hype…
Whe the Deal goes down, la vidéo du nouveau Bob Dylan, avec Scarlett J., plus délicieuse que jamais.

(merci Pradoc)

Le photographe Janol Apin a illustré de façon littérale et malicieuse une série de stations du métro parisien. J’aime bien Madeleine (“J’ai apporté du lilas”) mais elles sont toutes fort sympathiques.

[via Parisist]

Je dis ça, je dis rien : Epouillage et Dépouillement

En réalité, vous avez tous, dans une belle unanimité, voté pour le ‘grand foutoir avec moins de liens’. J’en tire deux conclusions :
– l’écriture et le ton de ce blog plaisent, au moins au noyau dur de mes lecteurs (c’est encourageant)
– personne, ou presque, ne fait suffisamment confiance à mes goûts pour ressentir l’envie d’écouter les morceaux que j’aime (ce qui est tout de même un poil déprimant).

Interview d’un responsable de rayon Carrefour :

Les CD anti-copies se vendent finalement plus ou moins bien que les autres ?

Moins bien, beaucoup moins bien, c?est net. Le dernier Liane Foly par exemple, on en a beaucoup moins vendus que des CD non protégés. Enfin, je vous dis ça, je vous parle de l?époque où l?on vendait des disques évidemment, parce que maintenant de toute façon on ne vend plus rien, protégés ou pas. Les ventes se sont écroulées.

En ce qui concerne les CD anti-copies il y a un coup de frein supplémentaire sur les ventes qui est assez récent, et qui est lié à l?équipement des ménages en PC et en baladeur. Les clients veulent pouvoir transférer leur musique sur leur PC et leur baladeur, c?est une demande plutôt récente et de plus en plus importante. Il y a quelques années, seules les personnes voulant écouter leur CD sur un autoradio étaient pénalisées, aujourd?hui les mesures anti-copies touchent tout le monde ou presque, puisque tout le monde ou presque à un baladeur mp3 ou un ordinateur.

Je suis à la fois satisfait que les protections anti-copies ridicules d’EMI qui m’empêchent de graver des compilations se retournent contre eux, et triste à cause de la fin annoncée — et confirmée ici — du disque comme objet. C’est probablement ce qui s’appelle « faire son âge ». Les ados s’en fichent comme d’une gigne.

[embruns via la blogothèque]

L’une des joies de la Blogothèque, c’est le lectorat que nous amène un pagerank Google plutôt favorable. Ainsi, lorsque Pierre rédige quelques mots pourtant bienveillants sur McFly, boy-band néo-punk insignifiant, il est pris à partie dans les forums de fans (essentiellement des collégiennes, en toute logique). Son analyse subséquente vaut son pesant d’or :

Au mépris du danger, je suis allé (naïvement sans doute) demander sur le forum pourquoi ils avaient pris mon article plutôt positif comme une descente en flammes du groupe. Après quatre pages de réactions, je ne suis pas sûr d’être beaucoup plus avancé.

La conclusion, sous forme de commentaire laissé par le modérateur du forum, est merveilleuse :

Je voulais juste te dire que oui, je ne suis pas trop d’accord avec la façon dont elles ont réagis mais de là à en faire un blog, on passe pour quoi nous, mnt…

Jérôme Attal vit dans un film de Desplechin, j’adore : Acte 1 – Le profil MySpace, Acte 2 – La maison peuplée de filles.

– Et tu connais le pire ?
– Ah. J’ai cru qu’il était déjà passé… Alors je t’écoute…
– Hé bien le pire c’est qu’elle a inscrit qu’elle était SINGLE sur son profil Myspace ! Alors qu’on est dans une putain de relationship merde ! Hyper chaotique certes, mais IN RELATIONSHIP quand même !

Avec un cameo le 15 juillet, et un autre amour cinématographique partagé : Tran Nu Yen Khe.

Comme Delphine (qui faisait suite à Embruns), j’ai passé le test « Personal DNA » :

Alors, bien évidemment, mon amour-propre atteint des hauteurs himalayesques et gonfle comme un poisson-clown, surtout quand je lis ça :

Your solid grounding in the practicalities of life, along with your self-assuredness and your willingness to appreciate new things make you a LEADER. (les majuscules sont d’origine)

…et puis je me rappelle que mon horoscope en ligne me dit à peut près la même chose.

Bon, « leader », je l’ignore, mais « généreux » : non, je ne peux pas accepter ça. Même si la description donne des éléments correspondant au geek légèrement autiste que je suis :

– You know that you don’t have to go wild to have a good time.
– You are excited and energized by ideas and often enjoy things more through observation than through experience.

Mais j’aime bien le fait que mon Empathie soit à 96% ET ma Confiance envers mes congénères (Trust) à 20%. C’est tout à fait brélien.

Cependant, ce qui m’amuse le plus c’est que generous leader s’applique parfaitement à Titus, dans La Clémence de Titus, l’avant-dernier opéra de Mozart, œuvre qui ne cesse de m’obséder depuis quelques semaines. L’empereur romain aurait dit, au soir d’une journée durant laquelle il n’avait réalisé aucun acte généreux : Amici, diem perdidi. Amis, cette journée est perdue.

Mise à Jour : lien direct vers mes résultats, grâce à Morgat.

Gerald M. Panter reproduit les photographies du centre de Paris d’Eugène Atget, 100 ans après (les voitures en plus).

[via kottke]