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Author: manur

SFGate.com / Edward Gomez’ blog : Bush signs torture bill

By signing into law the Military Commissions Act of 2006, Bush has made it legal for the C.I.A. to continue operating torture facilities in undisclosed, foreign countries, and for the writ of habeas corpus to be suspended for individuals who are designated « enemy combatants » against the U.S. (Designated by whom? That question remains unanswered.)
(…)
The provisions of Bush’s new torture law mean that Americans have lost the key, constitutional right on which Anglo-American criminal law (and criminal-law procedures in true democracies in general) is founded; that’s the basic right of an individual to know why he or she is being apprehended and detained. Now, technically, as in Stalin’s Soviet Union, Hitler’s Germany, Mao’s China or Pol Pot’s Cambodia, anyone labeled an « enemy combatant » – again, by whom; by Bush? – can be whisked away and never heard from again. That kind of authority, in the hands of corrupt or untruthful politicians, may or may not be an effective tool in some kind of « war on terror, » but it certainly can be a useful tool when it comes to silencing their opponents.

A New York (et Boston) les quinze derniers jours, je suis redevenu un grand enfant. Je me suis émerveillé d’en bas pour les grands immeubles et d’en haut pour les gens minuscules, j’ai vibré comme jamais sur un musical de Disney, j’ai mangé des trucs gras et/ou sucrés en adorant ça, et tout le monde m’a paru incroyablement grand et fort.

Des souvenirs :
Sound Fix, disquaire excellent (Williamsburg, Brooklyn)
– Les Soundwalk, promenades podcastées (idée du siècle et réalisation à l’avenant)
– La Frick Collection, le deuxième musée le plus époustouflant du monde après la Villa Borghèse à Rome
– Boston, son charme « provincial » après le déluge new-yorkais
Flashé par Julien
– Le meilleur Chirashi de la décennie, à Brooklyn Heights
The Onion en papier-qui-tâche, le New Yorker pas cher, Scarlett Johansson en poster dépliable dans Esquire, etc.

Fouché 2007

Fouché 2007

Le Monde : La tentation du fichage génétique de masse

Pas moins de 137 infractions, selon l’article 706-55 du code de procédure pénale, peuvent entraîner le prélèvement obligatoire de l’ADN. Le législateur n’a cessé d’ajouter des infractions justifiant l’entrée dans le fichier.
(…)
3. Un grand pas est franchi avec la loi Sarkozy de « sécurité intérieure » du 18 mars 2003 (gouvernement Raffarin). Les infractions les plus banales sont introduites (vols simples, dégradations, tags, arrachage de cultures OGM…). Surtout, la loi prévoit désormais de ficher les personnes non condamnées mais simplement suspectées – « à l’encontre desquelles il existe des indices graves ou concordants ».
(…)
Le Fnaeg, qui est alimenté depuis 2002, grossit à très vive allure : 2 100 références en 2002, 40 000 en 2004, 283 000 aujourd’hui. Parmi elles, 107 000 personnes condamnées, 163 000 « soupçonnées », 16 726 traces relevées sur des scènes de crimes.

Je me rappelle parfaitement (contrairement à un certains nombre de médias possédés par des amis du Ministre de la Police) des débats qui eurent lieu au début de ce siècle, à la mise en place de ce projet de fichage des empreintes génétiques.

« Comment donc ?! », juraient-ils leurs grands Dieux, « nous, des anti-démocrates ? Bien au contraire, nous voulons défendre les Droits des Enfants à ne pas être agressés sexuellement. » C’était avant Outreau, et en bons citoyens, pétris de doutes, nous avons accepté ce fichier, créé à la condition expresse qu’il ne répertorierait que des délinquants sexuels, nous avons sacrifié un peu de nos libertés civiques au nom d’un peu de pragmatisme, parce que l’idée d’un enfant violé est intolérable.

Aujourd’hui, si l’on examine ces chiffres, sur 20 empreintes présentes dans ce fichier, 11 appartiennent à des personnes non reconnues coupables. Autrement dit, si j’ai bien compris le droit français, peu ou prou innocentes.

Ce que ce fichier, le Fnaeg, est devenu au fil des années dans une splendide discrétion démocratique et médiatique, est parfaitement parlant à la fois sur la duplicité consubstancielle de la Droite économiquement ultra-libérale et socialement conservatrice, et sur la vanité totale d’une grotesque confiance que l’on pourrait accorder au ségoléno-jospinisme (à l’origine de cette initiative, de ses premières dérives, et parfaitement incapable comme à l’habitude d’en empêcher l’abus — legislativement, institutionnellement ou médiatiquement).

Wikipédia : Gentilés

Un gentilé ou ethnonyme est le nom donné aux habitants d’un lieu, un pays, un continent, une région, une province, etc. Il est parfois très différent du toponyme.

Evidemment, en France on a fait un Arrêté en 1993 qui définit la graphie officielle (rien que ça) des habitants des pays et des principales villes du monde.