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Author: manur

Soirée à Emporter à Paris

Soirée à Emporter à Paris

<img src="http://www.blogotheque.net/IMG/jpg/flyeraemporterDEF280b.jpg" alt="Affiche
Soirée – 30 juillet à la Flèche d’Or, 20h – J. Warmsley / Inlets / Zach Condon / Koçani Orkestar / David-Ivar Herman Düne » width= »298″ height= »411″ border= »0″/>
(Entrée gratuite)

Global Nerdy rassemble les (plus fascinantes) “Laws of Software Development” :

Ninety-Ninety Law : The first 90% of the code accounts for the first 90% of the development time. The remaining 10% of the code accounts for the other 90% of the development time.
Tesler’s Law of Conservation as Complexity : You cannot reduce the complexity of a given task beyond a certain point. Once you’ve reached that point, you can only shift the burden around.
Zawinski’s Law : Every program attempts to expand until it can read mail.

Et Coding Horror ajoute :

Atwood’s Law : Any application that can be written in JavaScript, will eventually be written in JavaScript.

(This one is for JM.)
Slate : Bangkok Vice, part III : Doing My Bit for the War Effort

On stage, five absolutely stunning Thai women in bikinis danced listlessly, while at regular intervals a naked, chubby Thai woman entered, dropped to her knees, and proceeded to pull various household items out of her moneymaker—the more dangerous-seeming the better. The first time, she grabbed a string, and out came two dozen one-inch nails. The next performance was razor blades. Watching it felt like undergoing FBI profiling: If you find this erotic, you may be a serial killer.

The only nonmacabre moment was the mini bananas (pingpong balls are apparently out of fashion and were never used), which the performer would individually chamber and then catapult into the crowd. As we ducked the incoming missiles, I realized too late that the front row was the splash zone. It was like the Vagina Monologues meets the Shamu show at SeaWorld.

(C’est moi qui linke.)

Radical Chic : Réhabiliter l’argent

Voila d’ailleurs le problème français, croire que la sclérose économique (toute relative d’ailleurs) vient d’une méfiance envers l’argent, alors que toute la société est crispée sur ses classes, ses diplômes, et ses coteries ; et partant, en rajouter dans la sclérose à coup de cadeaux fiscaux, et d’expliquer que les pauvres n’ont qu’à aimer l’argent alors qu’ils ont chaque jour moins de chance d’en gagner.

Amen. Je suis fasciné, littéralement, par cet abandon brutal et sans une once de mauvaise conscience de toute valeur morale au panthéon de la Nation. Seules comptent le pèze et l’hystérie, c’est à dire les signes (vides) du bonheur et les signes (creux) du pouvoir, d’un pouvoir-spectacle perpétuel qui n’a que l’ambition de conforter l’ordre du monde. Quant les signes sont glorifiés et les signifiants absents, il est temps de se replonger dans Barthes. Mais nous avons rayé de l’Histoire et “mai 68” et la repentance (c’est à dire la capacité de s’interroger de manière critique sur nous-même) ; c’est d’une logique inattaquable : nous avons excommuniés les principaux outils de notre réflexion sur le monde moderne, et nous pouvons désormais nous immerger béatement dans l’ivresse de l’action.

Brave Patrie : Faut-il purger les médecins étrangers ?

…L’ennemi est parmi nous, et il est celui à qui on confie la toux du petit dernier. Quand le mal est si proche, la méfiance se doit d’être totale.
Par bonheur, les gouvernements occidentaux sont en avance de phase puisque la plupart ont déjà pris des mesures pour que les populations civiles aient le moins de contacts potentiels avec les médecins. Franchises médicales, diminution des effectifs en milieu hospitalier, démantèlement de la sécurité sociale… Autant de solutions destinées à gorger de sel le sol dans lequel les fruits maléfiques du terrorisme international croissent de nos jours.

The Dunning-Kruger effect is the phenomenon whereby people who have little knowledge systematically think that they know more than others who have much more knowledge. ”
« Ignorance more frequently begets confidence than does knowledge. » — Charles Darwin

[via Kottke]