Everybody's Weird

Burn Hollywood Burn

I recently made a new compilation, for the first European Midsummernight’s Burn (a project of burning exchange between european bloggers), and I’ve also made a web page about it, if you’re interested in the tracklist : manur.is.free.fr/comp6.

I’m currently listening to the compilation sent to me by Martin from Cambridge, UK, a brilliant mix of talented indie bands, most of which I only knew by their name. Quite nice to discover songs of The Fall, Gorky’s Zygotic Mynci, the Throwing Muses or the Magnetic Fields this way. Thank you, Martin.

Gonna Live Forever

FAME : Bruno Martelli. Quand j’étais petit, je voulais être comme Bruno (vraiment). Malheureusement, des raisons capillaires ont très tôt brisé le rêve.

Aujourd’hui, on me dit que je ressemble à Olivier Besancenot (très vaguement, je trouve…). Les désillusions de la vie sont cruelles.

The End Of The World As We Know It

Je clos cette parenthèse ostensiblement civique avec un soulagement qui n’est que de façade ; cinq millions d’écervelés, c’est encore trop.

Hier, sur la deuxième chaîne, j’ai vu les leaders de la Droite dignes et lucides (tout particulièrement Monsieur Sarkozy), tandis que ceux de Gauche se précipitaient dans la campagne pour les législatives — business as usual — avec fort peu d’à-propos à mon avis.

Sur Canal+, le « Journal non autorisé d’une campagne » est très intéressant et est rediffusé mercredi 8 à 13h30.

Un texte terrifiant et superbement écrit signalé sur Canclaux, la chute de la démocratie médiatico-parlementaire de Mehdi Belhaj Kacem.

Chronicart : Michel Houellebecq : Description d’une lassitude (texte de M.H. sur le 21 avril et l’entre-deux-tours)

[via après le séisme]

Ca n’a rien à voir, mais ça me fait vraiment rire, les weblogs pontifiants donnant leur avis éclairé sur la vie politique et sociale française, dont la liste de liens se réduit à Salon, le NY Times et Instapundit.

Le 5 Mai Pas d’Abstention, Il Faut Virer Le Nazillon

Samedi dernier, j’avais pensé regarder Loft Story, ou mettre à jour mon weblog, ou encore écrire un chain-mail pour prévenir tous mes amis qu’il fallait éviter de se gratter les gonades en public à cause que ça pouvait « servir la soupe » de Le Pen, enfin un truc vachement civique et en même temps hyper post-moderniste tant il est vrai qu’on est quand même mieux chez soi.

Et puis finalement, coup de folie, me voilà-t-y pas parti à la manif, la deuxième de ma vie, une tous les huit ans, plutôt un bon rythme. J’ai donc défilé dans les rangs de ces farouches et bien connus contempteurs de la démocratie et des urnes que sont les gens d’Amnesty, puis de ces sanguinaires idéologues le couteau entre les dents, tendance Septième Internationale et Demie, que sont les Sans-Papiers.

Papa, Maman, vous tous mes amis, je tiens à vous rassurer solennellement, je ne suis pas mort. Quand les moulins ont attaqué, moi, agile comme le cerf et rusé comme le renard, je les ai esquivés ; pour le Balrog ça a été un peu plus dur, mais j’assure et j’ai toujours mon épée+2 de Paladin Berserk quand je sors dans Paname, pas folle la guêpe.

Donc 45 000 points d’expérience selon la police, 100 000 selon les organisateurs, on va dire 70 000 personnes venues faire vivre la République et la Nation, des jeunes, des adultes, des vieux, des petits enfants, plein de jolies filles (Houellebecq a raison : c’est une aubaine pour la drague ces rassemblements, et il y est plus facile d’adresser la parole à des inconnu(e)s qu’autour d’un punch dans des gobelets en plastique pourris chez un vague collègue), des familles à leurs fenêtres pour saluer la foule, une mamie et son inévitable tablier bleu esquissant des pas de danse sur son balcon au son des tam-tams, des provinciaux en goguette à la recherche de sensations fortes (« Voilà le PC qui arrive, on va peut-être voir Robert Hue ! »), les badauds-spectateurs arborant spontanément les autocollants sur leurs revers, et une réjouissante diversité d’aphorismes et de slogans plein d’humour sur les pancartes des manifestants…

Bref, pas de quoi fouetter un chat (pov’ bête), tout est bien qui fini bien, et rira bien qui rira le dernier.

Une bannière à cliquer.

[le mouv]

On me signale que Lionel Jospin a finalement appelé au vote anti-Le Pen. Quoique du bout des doigts. Loser jusqu’au bout.

Le blog présidentiel

Après le séisme

www.liberte-egalite-fraternite.net : quelques phrases synthétiques et cruciales.

Une liste de manifs par No Pasaran/Le Scalp. Samedi à Paris c’est à 15h à République.

[reupp]

L’allocation de Noël Mamère : dignité et tristesse (vidéo).

La dignité de Jacques Chirac aussi :

Les « circonstances » imposent selon lui d’affirmer « un combat moral », le « combat d’une vie » contre l’extrémisme. Pour le chef de l’Etat, la jeunesse « en effervescence » qui manifeste contre l’extrême droite « intuitivement comprend qu’il se passe quelque chose qui n’est ni normal, ni conforme à nos traditions, et qui est dangereux ».

Il me semble que personne ne peut nier son opposition de principe et de coeur à l’extrême-droite fasciste, depuis de longues années, et tout le monde à droite ne peut en dire autant.

De son côté, Lionel Jospin joue les gamines pleurnicheuses et « ne donne pas de consigne de vote ». La véritable Honte, c’est peut-être aussi celle-là.

Libération propose une analyse thème par thème du programme du F.Haine ; pas vraiment au hasard, je vous invite à débuter par Justice & Police : C’est en fait un Etat policier que Le Pen veut instituer.

Et ce matin, Monsieur Dupont de Pau (64) a laissé tomber un papier gras sur la voie publique. C’est quand même insupportable tous ces gens qui font le jeu du F.Haine.

CRAS2002 : Le programme du front national présenté et commenté : la culture et l’enseignement.

Work in Progress.

La stupeur ne fond pas au soleil, un lundi matin vraiment pas comme les autres vu par Jérôme Attal (descendre tout en bas, jusqu’à l’entrée du 20.04.02).