The Independent : Michael Moore: The unlikely pin-up of the Cannes festival
« I’m more optimistic than I’ve been in a long time. People just think that everyone in America is whacked out on this rise of patriotic fervour. »
The Independent : Michael Moore: The unlikely pin-up of the Cannes festival
« I’m more optimistic than I’ve been in a long time. People just think that everyone in America is whacked out on this rise of patriotic fervour. »
Sur un titre de son nouvel album, Jérôme Attal chante qu’il est un jeune homme changé en arbre, tandis que la photo qui achève le livret montre les jambes d’une vaporeuse jeune fille, vêtue d’une fine robe de lin blanc, qui marche… dans une forêt. Cette jeune fille dont on ne verra pas le visage, La Jeune Fille donc, est bien l’astre autour duquel gravite Jérôme, dandy timide, observateur sarcastique dissimulé derrière les branches (jusqu’à ne faire plus qu’un avec l’écorce des érables) ; autour duquel gravitent le personnage qu’il s’est construit et ses chansons.
Les lecteurs réguliers du journal égotiste de Jérôme savent que le garçon a un style délicieux ; certaines de ces chansons en sont une nouvelle et enthousiasmante démonstration. Juillet Odéon, en ouverture, est la profession de foi léchée de son personnage d’esthète germano-pratin, Audrey Anderson, un exercice d’autodérision à l’humour irresistible, Le jeune homme changé en arbre une (magnifique) ballade au piano, Genoux, hiboux, cailloux la narration d’une adultère platonique dans l’obscurité d’un taxi. Et surtout ces deux formidables morceaux que sont La pornographie, un paroxystique spoken-words houellebecquien dont je pourrai disserter des heures (dans le désordre : la nostalgie, la critique de la vie moderne, le libertinage, les filles et l’amour bien sûr, l’intransigeance feinte, l’adolescence, la précision des mots, une musique hypnotique, la fuite du temps, un final terrifiant), et Les petits doigts de pied de la mélancolie, chef-d’oeuvre faussement anachronique et réellement envoûtant.
Le nouvel album de Jérôme Attal est un des plus attachants qu’il m’ait été donné d’écouter depuis longtemps. La musique, composée avec son groupe brillant, est une électro-pop raffinée digne de Saint-Etienne ou de certains Daho. Les paroles, quant à elles, dépassent de très loin de telles figures tutélaires et tutoient — c’est le nom qui vient aux lèvres à plusieurs reprises — le talent d’un Serge Gainsbourg.
La rencontre de la pudeur, du style et de l’autodérision se nomme l’élégance, c’est la plus remarquable des qualités humaines, et l’album de Jérôme Attal est un bijou issu de ce précieux matériau.
Cet album est autoproduit et n’est pas (encore) disponible dans le commerce. Vous pouvez en écouter quelques extraits et le commander par correspondance en cliquant sur la pochette.
What goes on ? — The Beatles Anomaly List.
Chanson par chanson, les anomalies dans les enregistrements des Beatles (fausses notes, clics, battements de batterie manqués, cris maladroitement masqués au mixage etc.)
BlogBQ (©zilla)
Le 20 juin 2002, si vous êtes webloggeur (ou intéressé par le sujet), c’est barbecue chez xtof. Vous en serez ?
Aux Abris
Les deux folles du 46 ont un weblog ! Pourrez-vous tenir le choc ?
Le Palramès 2002 des Egos Qui S’écrivent de cette année d’Henri le Diariste.

Le Monde : La République de Timor-Oriental devient le 192e Etat de la planète ; Aider le Timor
Le texte de référence de Noam Chomsky : Timor-Oriental, l’horreur et l’amnésie (english version on zmag)
Par ailleurs, Get Your War On, par mnftiu. Détournement.
(et son weblog. hum.. cherchez l’erreur)
Pères
Ce week-end, j’ai : raté un train, conduit sur 160 km, parlé au Chanteur, converti Papa à Google et Dominique A, revu Tigre et Dragon, tremblé avec les chtoniens, dévoré un Loc Lac et comaté dans une Guinguette. Ce fut un bon week-end.
Si j’aime ça ? Affirmatif
Tanya I Hate Music Headon s’en prend à Serge :
Gainsbourg’s reputation as a genius rests on an endless succession of naughty pranks — getting some Eurovision poppet to sing a song about blowjobs; getting Brigitte Bardot to sing a song about shagging; getting Jane Birkin to sing a song about bum sex; getting a bunch of lounge-jazz musos to play songs about fucking a 15-year old; getting Sly and Robbie to do the national anthem in comedy dirty reggae style; getting his daughter to ‘sing’ a song about incest….oh, and writing a book about farting, and sexually harassing Whitney Houston. Rabelaisian? Hardly. Gainsbourg is the Benny Hill of pop.
Tronches de vie. Le temps passe.