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Author: manur

Parce qu’il ne savait pas comment exercer à bon escient l’énorme pouvoir qui venait de lui tomber dans les mains, il entreprit immédiatement (ressource évidente et facile de la souveraineté) de faire tout le mal qu’il pouvait. Même si les monarques absolus avaient assez d’esprit pour découvrir les objets d’une louable ambition, ils savaient seulement redonner du gonflant à leurs volontés en adhérant à la formule la plus sacrée de la prérogative royale, « le droit divin des rois à mal gouverner », parce que la volonté triomphe seulement lorsqu’elle s’oppose à la volonté de l’autre, parce que c’est alors seulement que se révèle l’orgueil du pouvoir, jamais lorsqu’elle consulte les droits et les intérêts d’autrui, et toujours lorsqu’elle insulte et piétine toute justice et toute humanité.

— William Hazlitt, Characters of Shakespeare’s Plays (1820) ; à propos d’Henry V

Thermostat 1/2

Une bien tiède flambée, ce Midsummernight’s Burn. Un mois après la date limite d’envoi des compilations — les trois miennes sont parties à temps — je n’en ai à ce jour reçu qu’une seule en contrepartie… Quant aux destinataires de Summer Here Kids, un seul m’a accusé réception (mais c’est moins attristant, les autres ont pu ne pas aimer :).

Fraser et Chryde sont dans le même cas.

Comment voulez-vous bonnes gens

Que nos bonnes bonnes

Et notre belle jeunesse

Aient le sens des valeurs

Fraise : *sigh*

I suppose what pisses me off the most is that I wanted my journal to be personal, you know, talk about the funny things that happen to me every day, what my cat brought in (flowers, lately), what interesting stuff I’m working on. (…) But instead, some backwards death penalty proponent gets declared president in my country, takes advantage of a tragedy to put the world on the brink of WWIII, and all while panicking people I care about for absolutely no other reason than to keep them from *gasp* criticizing.

Les idées bigarrées de Mandaline — 22 mai 2002 – Bons baisers d’Hollywood :

Pour l’instant, je ne crois pas à l’amour, je crois à l’amitié avec du sexe, ce qui m’apparaît être plus ou moins l’équivalent. Mais si je rencontre LE mec, il y a fort à parier que mes neurones deviendront complètement dingues, que l’amour me semblera la plus belle chose au monde, et tous les grands clichés du romantisme reviendront au galop, et je voudrai multiplier les excentricités partagées, les nuits de passion et de rêve, les instants parfaits, je voudrai tout peindre en bleu, changer la vie, tranformer le monde… LE mec ? Il vit dans ma tête le pauvre – quelle demeure inconfortable ! -, comme il vit dans la tête de toutes les femmes.

[via counting sheeps]