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Author: manur

TruthOut : The Coming October War in Iraq

« You got 20,000 Marines forward deployed in October, » said Ritter, « you better expect war in October. »

(…) « This is not about the security of the United States, » said this card-carrying Republican while pounding the lectern. « This is about domestic American politics. The national security of the United States of America has been hijacked by a handful of neo-conservatives who are using their position of authority to pursue their own ideologically-driven political ambitions. The day we go to war for that reason is the day we have failed collectively as a nation. »

Wanna bet ?

Tina a trouvé ce lien génial : the BBC’s essential guide to young French people’s slang. Exemple :

… Quel boudin! Il m’a téma toute la soirée !

What an ugly person! He stared at me all evening !

C’est assez unfair de ma part de choisir un des rares exemples malheureux, car ces pages sont plutôt bien faites et up-to-date.

Réciproquement, le Guide of London Slang, peut-être moins pratique car alphabétique et pas thématique.

[Tina & Marinette habitent au Quarantesix]

Miroir

Sur netlex, un extrait de L’esprit du terrorisme, par J. Baudrillard :

(…) tout se passe comme si le système mondial opérait un repli stratégique, une révision déchirante de ses valeurs — en réaction défensive semble-t-il à l’impact du terrorisme, mais répondant au fond à ses injonctions secrètes — régulation forcée issue du désordre absolu, mais qu’il s’impose à lui-même, intériorisant en quelque sorte sa propre défaite.

Weblogs. Music non stop.

Technicolor [via nathalie]

pulk-pull*, an on-going investigation of the music and art of Radiohead. [via sax & sunshine, like this joke :]

Jerry Garcia and Eric Clapton are captured by cannibals one day. Before they are about to be cooked for dinner they are granted one final wish. Jerry says « hand me my old guitar and let me play Dark Star one last time… ». Eric says « please kill me before he starts ».

…And also :

Ten « Seminal » Bands you say you love but Never Actually Listen To and Ten « Irrelevant » Bands that you never mention but Listen To Everyday

Monosyllabic : Fifteen Bands Whose Albums I Seem To Have A Lot Of But Never Really Listen To, In No Particular Order

Belle and Sebastian. They inspire some of the most frighteningly slavish fandom this side of Star Trek, and I have no idea why. All I know is that if you’re proud to own a first-run copy of Tigermilk and every one of the singles, please stay far, far away from me. I like B&S and all, but not that much. Liking anything that much is simply not healthy. And Stuart Murdoch needs to start writing more than one good song per album again. Maybe with everyone leaving to start their own bands he’ll have more time to do so.

John Updike, September 17, 1961 : Anxious Days For The Glass Family

Even in « Franny », which is, strictly, pre-Glass, the writer seems less an unimpassioned observer than a spying beau vindictively feasting upon every detail of poor Lane Coutell’s gaucherie. Indeed, this impression of a second male being present is so strong that it amounts to a social shock when the author accompanies Franny into the ladies’ room of the restaurant.

Et on se demande pourquoi Salinger a cessé de publier…

Les commentaires sur la précédente entrée… :

Ingrid, 23.07 17:17 : Bonjour je t’ai découvert grace à un de mes amis. je voudrais savoir pourquoi à chaque fois que tu écris tu demandes de faire des commentaires. Quelle est l’utilité ? Tu crois peut-être que tout ce que tu écris prêtes à commentaires ? Moi je trouve ça naze les commentaires, jamais je n’irai faire des commentaires sur la pensée de quelqu’un, parce que y a des pensées qui sont libres comme le vent qui souffle et les oiseaux qui volent et qui ne veulent pas être des retenues terrestres par des commentaires. Parce que des choses comme la nature et la beauté, c’est inutile de faire des commentaires dessus. Voilà, pardonne moi si mes propos sont un peu secs mais je sors d’une douloureuse rupture sentimentale avec un moniteur de ski. Et ça se passe de commentaires.

Jm, 23.07 18:01 : non ca me permet de troller

Mouche, 24.07 06:49 : Je trouve au contraire que les commentairs sont partie intégrante du blog (pas forcément celui-là) car ils permettent de discutter.

C’est vrai que tout n’appelle pas des commentaires, mais en temps que bloggeuse, ca me fait toujours plaisir de voir quelqu’un réagir.

Jm, 24.07 10:37 : Presque a propos (des commentaires precedents, pas de l’article principal qui traite de censure et de liberte par la technologie) sur les commentaires, l’appreciation d’un joueb:

Caveat Lector

Nick Denton

… et mes quelques réflexions :

Ingrid, tu es toute pardonnée, c’est une question intéressante que tu poses.

Je pense que jm vient de démontrer l’intérêt des commentaires dans le cas particulier de ce weblog, tout comme « un lecteur » l’avait fait à l’occasion de mon post du 18.7 ou Tina le 22.7. Ces contributions enrichissent le texte qu’elles complètent, ajoutent du sens ou de l’humanité, ou parfois le rectifient.

Ta remarque vient probablement du fait que tu perçois ce weblog comme « la pensée de quelqu’un » ; permets-moi de te dire qu’il n’est pas que cela. Même si mon ego s’interpose trop fréquemment dans ces lignes, je le vois avant tout comme un répertoire de liens assortis de commentaires (la définition première du weblog il me semble). D’où cet encouragement à la dialectique et à mon propre enrichissement. (Ceci étant dit, j’admets sans aucune fausse modestie que mon implémentation de cette belle définition est largement défaillante).

Vois-tu, si je me lançais dans le diarisme, j’appelerai ce site « Journal » et surtout pas « Weblog », parce que j’estime que c’est une activité différente, beaucoup plus littéraire et plus permanente. Ou si c’était un site d’opinions métaphysiques, il serait labellé comme tel. Et dans les deux cas il n’y aurait pas de commentaires.

Mais les commentaires peuvent être néfastes, y compris dans des « weblogs » qui respectent à peu près l’idée que je m’en fait. Je pense à deux exemples, purement hypothétiques bien entendu : a) un site formidable, d’une humanité lumineuse et contagieuse, où chaque entrée est à peu près systématiquement anéantie par une enfilade de commentaires pathétiques : « ouah, c’est génial ! (sauf la fin) » qui font douter que correspondent l’âge mental de son rédacteur et celui de ses lecteurs. Et b) un blog boursouflé de prétention mais vide tant en pertinence qu’en finesse, où chaque post est pourtant suivi d’une série d’appréciations dithyrambiques sur la forme stylistique ou le bien-trouvé du calembour, série formant ainsi le principal intérêt du site en question de part son burlesque involontaire.

Tout ça pour dire que si je tombe un jour dans un de ces travers, je retirerai ce système de commentaires en mettant de côté mes remords, bien entendu, mais que jusqu’à présent j’ai le sentiment que ces contributions apportent plus à qu’elles ne détournent ce weblog.

About the Peekabooty Project

21 countries currently censor the World Wide Web. These countries are populated by a hundreds of millions of people who have been denied access to information by their goverment. We want to create software that will give these people the free access to information on that Web that we enjoy.

[via jemisa]

21 juillet, fête nationale en Belgique : Frites, saucisses et mitraillettes

Remarqué, le discours du roi Albert II à cette occasion, et les commentaires du Soir :

Ce discours n’est donc pas banal. Il tranche dans la précision et dans la mise en garde. Car le Roi ne se contente pas d’évoquer l’un ou l’autre problème : il attaque.

D’abord les partis extrémistes. Faites gaffe, dit le Roi : les valeurs démocratiques ne doivent jamais être considérées comme établies une fois pour toutes.

Ensuite le terreau sur lequel les extrémismes fleurissent : l’insécurité et la peur de l’autre. C’est-à-dire ceux qui ne font pas assez pour balayer ce terreau. Il faut écouter les gens, rappelle le Roi, leur permettre de s’exprimer. Il faut écouter l’autre. Mais il faut des flics dans la rue, ajoute-t-il. Et une justice rapide contre les délinquants et efficace contre le racisme.

Sic et re-sic. C’est une manière de faire très belge, ou cet éditorial est écrit dans un style bien familier pour un quotidien national ?

Le Monde exhume de mémorables reportages &laquo parus entre 1955 et 1980 » :

Le Chili d’Allende, octobre 1970.

Le nouveau chef de l’Etat chilien a au moins autant d’amis dans les rangs démocrates-chrétiens que dans ceux de la gauche. (…) Il a toujours, tout au long de sa carrière, rigoureusement respecté le jeu démocratique, et ce « détail » a certainement contribué à tempérer les appréhensions de certains dirigeants de la droite et du centre. Député ou sénateur, la centaine de projets de loi qu’il a déposés au Parlement portent presque tous sur la sécurité sociale, la santé, les droits de la femme.

Ou encore Les Palestiniens au purgatoire, janvier 1973.