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Author: manur

Sur le site international du journal gratuit Metro, il est possible d’en télécharger les versions de nombreuses villes du monde.

Celui de Montréal ne vaut pas l’effort, il est rempli au ras de réclames, c’est véritablement impressionnant.

Aujourd’hui débute le Ramadan, en France.

Le nom Ramadan vient du mot arabe ramida, ou ar-ramad, qui signifie une chaleur et une sécheresse intenses, brûlantes, concernant particulièrement le sol. Certains disent que ce nom vient du fait que le Ramadan brûle les péchés grâce aux bonnes actions, comme le soleil brûle le sol.

Compilation n°7

16. Shannon Wright – Familiar Settings et

17. An Pierlé – Nebraska

Deux jolies filles à la suite pour appuyer la théorie du jour qui est que l’économie de moyens fonctionne quand on est une jolie fille… euh non, quand on est sincère. Peu d’instruments donc, mais beaucoup de cœur. L’américaine a de la classe, elle est envoûtante sur scène et sait composer des chansons, tandis que la belge a du talent et de l’humour, même s’ils sont en retrait sur un deuxième album décevant (mais Nebraska provient du premier).

18. Jérôme Attal – Les petits doigts de pied de la mélancolie

Une sorte de basse d’abord, languide comme un dimanche après-midi, telle une évidence. Puis les guitares, intimidées mais entêtées, les claviers, tendres et fermes comme les encouragements d’un père, et les mots de Jérôme, doux et légers, complices et inspirés.

Voilà comment l’on réalise une grande chanson.

19. Dominique A – Le commerce de l’eau

Je déroge à l’une des règles du compilateur exigeant, à savoir se limiter à un morceau par artiste. A mon sens, avec Auguri Dominique A a fourni matière à inspirer la chanson (rock) française durant plusieurs années, et un deuxième titre n’est pas de trop pour l’entrevoir.

Le commerce de l’eau ne se livre pas facilement : est-ce un récit romantique (au sens Goethien du terme), une fable post-moderne, une subtile variation anti-globalisation ? Est-ce une chanson douce ou angoissée ? Métaphorique ou expressionniste ?

Un oeuvre forte, définitivement.

20. dEUS – Nothing really ends

Bien qu’ils soient nombreux à tenir la corde le meilleur-groupe-du-monde, en toute subjectivité, c’est bien dEUS. On touchera du doigt le génie des anversois en considérant que Nothing really ends est un single presque secondaire, destiné à faire patienter une théorie de « fans » épuisés d’attente avant un album long à venir. C’est pourtant le plus beau morceau de toute la pop de ces dix dernières années (j’attends les contre-exemples, mais soyez préparé à ma mauvaise foi), déchirant à tirer des larmes et empreint d’une grâce à faire trépigner Léonard Cohen de rage dans son monastère bouddhiste.

dEUS en 2002 est intouchable et l’on s’illusionne en priant pour que, oui, nothing really ends.

Si, il y a quand même quelque chose qui s’achève, ce sont les compilations. Merci d’avoir suivi, c’était assez dérisoire de souhaiter commenter les œuvres des autres et d’essayer de retranscrire des émotions en paroles lorsque l’on a un vocabulaire de pithécanthrope.

Quoi qu’il en soit, c’est fini, je peux partir en vacances !

L’ensemble de ces chroniques est rassemblé sur cette page (ainsi que les jaquettes).

The Beastie Boys about music samples and a « frivolous » lawsuit against them :

Two things come into question when one is clearing a sample: the composition, and the sound recording. It is very important to understand the distinction between these two things in order to understand this case. A composition is a combination of words and musical notes, generally presented as sheet music. The copyright of the recording on the other hand, has to do with the uniqueness of the performance on that particular recording. The system exists because often songwriting and performing are two different lines of work.

Compilation n°7

13. Sondre Lerche – All luck ran out

C’est la bonne surprise de l’année écoulée, cette pop sucrée mais pas sirupeuse provenant du froid norvégien. Sondre Lerche (Son-Ndré Lèr’Ché) a 19 ans, une tête à être votre meilleur pote, skateur à ses heures, une présence scénique à peine croyable, le portable plein de numéros de jolies blondes septentrionales et fluettes qui viennent pousser la chansonnette sur l’album, et un talent indéniable pour composer de sautillantes mélodies qui mettent de bonne humeur. La la la la la…

14. Enon – Natural Disasters

Regroupement de fortes personnalités issues d’une nébuleuse incompréhensible de groupes originaires de l’Ohio (voisins de Guided by Voices, donc), Enon est l’auteur d’un varié et surprenant album de rock indé intitulé High Society, dont Natural Disasters est l’incontestable sommet. Cet album constitue un patchwork de morceaux redoutables d’efficacité comme seule l’Amérique sait en produire, dont la pochette est à l’image de la musique : un collage de plein de machins hétérogènes mais drôlement attachant.

15. Exsonvaldes – Postslowrock

La vieille formule du rock (basse, batterie, deux guitares) peut encore produire de petits miracles comme ces quatre jeunes parisiens prometteurs (oui, d’accord, c’est des copains, mais je le pense). Non content de pondre des mélodies à la Radiohead période The

Bends sur des riffs à la Pinback comme si c’était évident dès qu’on a un instrument dans les mains, le grand talent d’Exsonvaldes est de savoir bousculer un morceau à l’instant précis où il menaçait de lasser, pour repartir de plus belle et surprendre l’auditeur. En d’autres termes, jamais une mesure de trop, précepte qui a mené Weezer et les Pixies où l’on sait.

Postslowrock est un morceau formidable (mon préféré until now), qui débute par des coups de cymbale apocalyptiques, enchaîne sur une mélodie belle à pleurer et s’achève dans une coda tour à tour époustouflante puis apaisante.

J’en fais probablement un peu trop mais quand on aime…

The Eglise strikes back

Holy Wins : Concerts rock & reggae sur le parvis de l’Eglise Saint-Sulpice (à Paris) ce soir, en réponse à la fête païenne d’Halloween. Manifestations en province aussi.

Now Playing : Violent Femmes. Sur leur FAQ :

Q8. Are they kidding around with those Jesus songs ?

A8. No, they’re not. Gordon Gano, who writes all of the VF’s lyrics, is a devout Baptist. Supposedly, Brian Ritchie refused to record any of Gordon’s religious-themed songs on their first album, but relented by the second. Some people then erroneously assumed the religious songs were a joke.

Mais celle où Gordon chante « Why can’t I get just one fuck ? » ne doit pas en faire partie.