Samedi 22 Novembre, Paris, 10h – 18h : Journée de la culture Cambodgienne, à l’UNESCO. Entrée gratuite.
Des associations, et des conférences :
Etc.
Ellsberg.net
Daniel Ellsberg est le fonctionnaire étatsunien qui donna en 1969 au New York Times le rapport secret rédigé par les services de Robert McNamara sur la guerre du Vietnam : les Pentagon Papers. La réalité des crimes de guerre américains en Asie du Sud-Est y est décrite ; Kissinger et Nixon ont tenté vainement d’interdire sa publication.
Ellsberg vient de publier ses mémoires.
Deux photos : Bombes au Phosphore sur la Plaine des Roseaux, Sud Vietnam, 1966 (…When white phosphorus touches flesh, however, it burns down to the bone; you can’t put it out with water. In Vietnamese civilian hospitals Vann and I visited, I’d seen children who had been burned by it and others who had been burned by napalm, which leaves a different kind of scar.…)
Robert and Mary Ellsberg, 1971
Texte complet des Pentagon Papers.
Et sur le même site, un nombre imposant de documents liés à la Guerre du Vietnam (officiels et universitaires).
Je recherche des photographies de la Plaine des Jarres, au Laos, pendant et après les bombardements (les plus importants de toute l’histoire, 350 kg par habitant d’après cette page).
The Economist : America : A nation apart (Une Nation différente).
Notre correspondant sur place affirme : « J’aime bien en particulier les graphes. »
Une fois par an, ça devient une habitude, Rufus Wainwright réalise une reprise qui me chambouleverse ; après La Complainte de la Butte et Accross the Universe, cette année c’est donc Harvest, accompagné de la guitare et de la voix fragile, de la voix blonde, de Chris Stills, fils de.
Et c’est sur la radio blog.
[Merci à Chryde]
Le chiffre de 7863 civils irakiens (dans le cadre à droite) morts depuis le début des bombardements massifs reste probablement un peu abstrait.
Le Monde lève un coin du voile à ce sujet : Le prix des morts inutiles. Âmes sensibles s’abstenir.
Tous ces gens ne sont pas restés cloîtrés chez eux, et ont fait des signes, et ont agité des mouchoirs blancs, parce que, comme le dit Wasan Jwayid, « nous ne pensions pas que les Américains tuaient aussi les civils ».
C’est bien dans la réalité de l’an 2003 que l’on peut entendre les médias signaler que les 400 militaires étatsuniens décédés dans ce conflit « commencent à faire évoluer l’opinion publique américaine ».
Pendant ce temps, en France, Stéphane Pocrain, porte-parole des Verts, un gars plutôt bien que j’ai connu au lycée, black, jeune, passe sa vie chez Laurent Ruquier, et y vante les talents de je ne sais quel staracadémicien invité qu’il admire beaucoup. Je n’ai aucune envie d’émettre le moindre commentaire.
(Plus beau gadin : Jeanne B., tu joues dans des pièces d’auteurs réacs et chiants, et surtout ton album c’est un truc à Bobos absolument affligeant, et ça, ça craint.)
C’était dans mon quartier, il y a moins d’une demie-heure.
No Raffaran.
(Sinon, Fabius adore la Starac’ lorsqu’il passe à la télévision.
Le 21 avril 2002, l’ensemble de la classe politique analysait solennellement – à la télévision – le résultat du premier tour comme un appel à changer les règles du jeu politique et à « prendre les problèmes des Français au sérieux ».
Ces deux informations sont bien entendu totalement décorrellées.)
BBC News : Cambodia’s landmine victims
Indeed, Pol Pot – the head of the genocidal Khmer Rouge regime blamed for the deaths of millions of Cambodians during the 1970s – described landmines as his « perfect soldiers, » so effective were they at causing fear and death.
Ce qui m’a surpris récemment, c’est qu’une mine anti-personnel n’est plus un gros disque de 50 cm de diamètre comme on en voit dans les film sur la seconde Guerre Mondiale, mais un petit objet, d’une dizaine de centimètres de large tout au plus.
Au Coeur des Après-Midis Acryliques, weblog anglophone/francophone conscient, plein de liens formidables et dépourvu de ces analyses « pundit » prétentieuses qui font usuellement fuir le genre.
L’ami Chryde, toujours brillant et jamais à cours de ressources, lance la nouvelle version de son formidable weblog, désormais hébergé à l’adresse www.chryde.net.
Parallèlement, il sponsorise, avec une équipe renouvellée dont j’ai l’honneur de faire partie, le blogzine musical collaboratif la Blogothèque. Déjà d’excellents articles, et encore beaucoup à venir…
