Everybody's Weird

Le Monde : L’inspecteur américain David Kay démissionne et contredit Bush

« Je ne pense pas qu’elles existaient », a déclaré, vendredi 23 janvier, David Kay, responsable du Groupe de surveillance de l’Irak (IGS) chargé de l’éventuelle présence d’armes de destruction massive en Irak, lors de sa démission.

Qu’on aille pourtant pas croire que la C.I.A. fasse mal son travail. En Haïti, l’agence donne pleine satisfaction.

Du côté des vassaux, la réthorique employée en Israël pour dénoncer les actes d’antisémitisme advenus en France en 2003 consiste à mettre en garde contre l’ « islamisation croissante de l’Europe« .

Une page super dérangeante, quand même.

Je suis bien encadré, et pourtant c’est un peu en avance pour mon anniversaire.

Hu Hu… Greg Costikyan a un weblog, consacré aux jeux (les vrais et les -vidéo).

Greg Costikyan, c’est l’auteur (entre autres) de nombreux jeux de rôle cultes du début des années 90, dont le dérangé Paranoïa, et la première édition de Star Wars (cette image m’emplit de nostalgie) et ses suppléments, pour lesquels j’ai dépensé — suivant les critères de l’époque — beaucoup d’argent, genre des billets de 100 francs et tout. Dingue.

De l’eau sur Mars ?! Apparemment, oui.

INED (Institut National d’Etudes Démographiques) :

L’article démonte cinq idées reçues sur l’immigration :

– la France serait un « pays d’immigration massive »,

– le taux de fécondité de la France serait largement dû aux familles immigrées,

– indénombrable, l’immigration irrégulière serait « innombrable »,

– la statistique publique serait impuissante à comptabiliser correctement les immigrés,

– accueillir l’immigration, ce serait accueillir la « misère du monde ».

Non, l’immigration n’est pas massive, elle n’est pas majoritairement clandestine, elle n’est ni prolifique ni misérable, et pas davantage insaisissable. Elle reste encore largement à découvrir.

Mouche a donné une intéressante interview sur blethers.com, le site anglophone de Stuart Mudie, écossais vivant à Paris.

Note pour plus tard : les superlatifs déservent le propos. Les superlatifs déservent le propos. Les superlatifs déservent le propos.

Pourquoi les amateurs de musique un peu pointus ont-ils tendance, des deux côtés de l’Atlantique, à se précipiter aux concerts des Polyphonic Spree ou encore des groupes Constellation (GY!BE etc.), et à mépriser ostensiblement les groupes en « The », tout de cuir vêtus, pourtant pas plus m’a-tu-vu et souvent parfois pas moins légers dans leurs compositions ?

Peut-être parce que les groupe en « The », avec leur musique pour trentenaires graphistes, ou plus justement pour attachés de presse/responsable de com’ vingtenaires, leur font bien sentir, à ces amateurs de musique pointus, qu’ils n’ont pas eu besoin de leur soutien pour être reconnus et vendre des disques, mais uniquement de celui des rédacteurs de critiques rock de la presse musique et mode (leurs copains).

A l’heure où ces amateurs de musiques un peu pointus sont le dernier segment de la population, avec les pré-adolescents, à encore acheter des disques, est-ce bien raisonnable ?

Campagne présidentielle américaine : Alors que tout le monde semble s’extasier sur Howard Dean, Michael Moore offre son soutien au général Wesley Clark (« That’s right, a peacenik is voting for a general. What a country! »).

Le texte de Moore est, comme à l’habitude, plutôt convaincant, même si tout ça reste opaque vu de ce côté ci de l’Atlantique.