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Author: manur

The Observer : Soap and Charity

Pour faire passer des messages de prévention dans les pays en voie de développement, les organismes humanitaires financent des « soap » locaux mettant en scène des problèmes importants.

THE BBC’s latest medical drama, Taste of Life, may prove to be one of the most important programmes in the corporation’s history. Set in a busy hospital with a young cast of sexually active doctors and nurses, it doesn’t exactly sound ground-breaking, but former EastEnders producer Matthew Robinson reckons his new soap has the potential to change lives. Taste of Life, you see, isn’t set in a fictional town in the South-West or an inner London teaching hospital, the drama unfolds in Phnom Penh and isn’t meant just to entertain, it is designed to save viewers’ lives.

Le Cambodge est l’un des pays d’Asie les plus touchés par le Sida, et l’information sanitaire n’est pas toujours au niveau de ce qu’elle est en Europe. L’idée est de transmettre des messages de prévention à travers le divertissement, et de toucher ainsi toute une catégorie de population difficile à atteindre par des campagnes de communication sanitaire classiques.

Taste of Life isn’t just Cambodia’s first soap, it is one of the few stories Cambodia has told about itself for a generation. The country has been too occupied rebuilding its infrastructure after years of civil war to have devoted many of its resources to the arts and Robinson has had to recruit straight from the universities, employing graduates from all subjects to be writers, costume designers, prop-buyers etc. Taste of Life’s legacy, like that of other edutainment vehicles, may not just be improvement in HIV infection rates or infant mortality statistics, it will be the creation of a skills base from which the Cambodians can forge their own industry. And that could give voice to stories that might otherwise go untold.

Vivant dans un univers de profusion culturelle, j’ai toujours été peiné de constater que les cambodgiens grandissent dans un pays où deux seuls sujets (extrêmement dignes d’intérêt, évidemment, mais de peu d’utilité pour la construction d’une image de soi positive et respectueuse de l’autre) forment presque toute le référent culturel : les temples Angkoriens et la dictature polpotienne.

Mais les choses changent, lentement.

[via webbed feet]

La nouvelle édition du jeu de rôle Paranoia est sous presse et devrait sortir aux Etats-Unis et au Royaume-Uni dans les jours qui viennent. Un communiqué de presse revient sur l’écriture de cette nouvelle version du jeu orwellien le plus délirant de l’histoire — au succès impressionant des deux côtés de l’Atlantique dans les années 80 et 90. Il souligne notamment les apports du weblog, du forum et du wiki utilisés par les auteurs durant la rédaction pour dialoguer avec les fans hardcore du jeu :

« The project succeeded beyond my wildest hopes. The [wiki] produced the largest stable of talented writers Paranoia has ever enjoyed. » [Paranoia XP’s author] Varney has informally organized the best writers as the « Traitor Recycling Studio, » to collaborate on the next few Paranoia supplements using — yes — a wiki.

Naomi Klein (dans le Guardian) : Anybody but Bush – and then let’s get back to work

This madness has to stop, and the fastest way of doing that is to elect John Kerry, not because he will be different but because in most key areas – Iraq, the « war on drugs », Israel/Palestine, free trade, corporate taxes – he will be just as bad. The main difference will be that as Kerry pursues these brutal policies, he will come off as intelligent, sane and blissfully dull. That’s why I’ve joined the Anybody But Bush camp: only with a bore such as Kerry at the helm will we finally be able to put an end to the presidential pathologising and focus on the issues again.

On pourra prétendre que c’est confortable, mais je suis assez d’accord avec Naomi Klein sur l’idée : bien que sa victoire serait une excellente nouvelle, M. John Kerry poursuivra, hormis les questions de forme, les mêmes politiques que M. Georges W. Bush. Les Démocrates se partagent équitablement avec les Républicains la responsabilités des grandes ignominies commises par les Etats-Unis, tout comme en France la droite et la “gauche” ont d’égaux motifs de fierté (Algérie et Rwanda sont les premiers exemples qui viennent à l’esprit), ou au Royaume-Uni ou en Israël les travaillistes ont tout appris aux ultra-conservateurs.