Au sujet des « groupes de post-rock chiant », qui semble rencontrer les préoccupations de plusieurs personnes, j’aimerai vous renvoyer à cette entrée du lazy sunbather, qui parle très bien de ce qui mine un grand nombre des groupes qui jouent dans leur cave : l’auto-complaisance, le manque de courage. Il y a (il y eût) de très bonnes choses dans le post-rock, mais aujourd’hui c’est la hype, tout le monde en fait, il y a donc le pourcentage elevé de médiocres que l’on trouve dans toute mode qui éclate, ni plus ni moins, c’est attristant mais pas franchement une surprise.

Et puis mes plus plates excuses aux « québecois », je vais désormais essayer d’écrire correctement ce mot, mais c’est une résolution que je prends environ une fois par an, je ne peux rien promettre…

Bangkok Post : From Cambodia to Iraq: The USA and International Law, by Ben Kiernan. Ben Kiernan, the A. Whitney Griswold Professor of History and Director of the Genocide Studies Program at Yale University, is author of « The Pol Pot Regime » (2nd edition, 2002) and co-editor of « The Specter of Genocide » (Cambridge University Press, 2003).

Tuning in to National Public Radio to hear a reporter describe the US « incursion into Iraq, » I was immediately sent back to 1970. Nixon was talking on television about Cambodia, asserting: « This is not an invasion, it is an incursion. » It was an invasion, and what followed was worse.

Histoire du calendrier romain

[La réforme de Jules César] fut d’abord mal appliquée. Les pontifes intercalèrent une année bissextile, non pas tous les quatre, mais tous les trois ans. (…) Auguste, qui régnait alors, ordonna que pendant douze ans on ne fît aucune année bissextile, et ainsi la réforme julienne reprit sa justesse.

En récompense de ce service, le Sénat romain décréta, en 746 de Rome, 8 av. J.-C., que, comme on avait donné à quintilis le nom de Julius, on donnerait à sextilis celui d’Augustus. Et la flatterie s’en mêlant, on persuada à Auguste que, n’étant lui-même en rien inférieur à César, son mois devait avoir autant de jours que le sien. On enleva donc à février, qui n’en retint que 28 et 29 les années bissextiles, un jour qu’on donna pour trente et unième à août.

Un weblog francophone de haute tenue, spécialisé dans le porno californien et les téléphones mobiles, relaie sans précaution l’affirmation que le journaliste britannique Robert Fisk, spécialiste du Moyen-Orient et sur le terrain, serait incompétent (celui-là même que le grand intellectuel John Malkovitch souhaiterait voir une balle dans la tête — on ne se refait pas).

On comprend que certains veuillent éviter une trop grande diffusion des Pictures of Destruction and Civilian Victims of the Anglo-American Aggression in Iraq.

Le Parisien (!) : Paris va changer les règles du jeu (de la pub)

Les publiphobes parisiens ne manquent pas d’exemples de dérives : panneaux plantés sur les pelouses d’ensembles HLM sans accord des locataires ou autour de sites classés comme le couvent des Récollets, dans les gares, empilements sur le périphérique… Même Jacques Bravo, le maire PS du IXe, qui n’a rien a priori contre la pub, veut donner un coup d’arrêt sur les boulevards de Clichy et de Rochechouart.

Moi je dis

Vivement que l’eau elle ait coulé abondamment sous les ponts, que la vague du « renouveau du rock » et des groupes en The ne soit plus qu’un lointain et mauvais souvenir (Libertines, BRMC, Corals, Strokes, Music, Vines, Kills etc… Mettons les White Stripes à part.), de même que celle des groupes franco-québécois de post-rock chiant.

Voilà, c’était mon instant de rébellion du mois, et je retourne écouter Songs:Ohia.

Gavroche (« le magazine francophone des pays du sourire » — Thaïlande, Laos, Cambodge) : WildAid, les soldats de l’écologie luttent contre le braconnage du bois exotique au Cambodge.

En Thaïlande, la démocratie de la région, il y a plus dangeureux que le SARS : La campagne antidrogue [du Premier Ministre] M. Shinawatra a fait près de 2 300 morts (Le Monde)

Avant même la fin de la campagne lancée en fanfare le 1er février, le chef du gouvernement a donc crié victoire, balayant d’un revers de la main les critiques sur la brutalité de l’opération émanant de groupes de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International. Les derniers chiffres font état d’au moins 2 275 morts, officiellement des trafiquants tués par des membres de réseaux. La police a admis avoir abattu, en état de légitime défense, 51 trafiquants présumés.

S’il faut en croire les médias, la population soutient massivement son Premier.