Ivan & Alyosha
Ils ne sont pas russes, et aucun des membres du groupe ne s’appelle Ivan, ni Alyosha. Ça semble être une nouvelle mode (qui nous change des noms d’animaux). (Ça vient des Frères Karamazov, si vous vous posiez la question.)
Les morceaux sont très beaux et la voix du chanteur, qui monte dans un registre peu fréquenté dans l’indé, me touche beaucoup. Mais ce qui est vraiment admirable c’est la constance de leur premier album, où des perles comme celle-ci s’enchaînent jusqu’au dernier titre.
Ils semblent assez peu connus. Je les ai découvert, intrigué par leur nom, via NPR First Listen, qui streame plusieurs nouveaux albums par semaine (chacun pendant quelques jours). Récemment, le Wall Street Journal constatait que la branche musique du site de la NPR est entrain de devenir incontournable pour la plupart des artistes nord-américains, ce qui fait plaisir : c’est après tout la radio publique américaine, et leurs choix font preuve d’une rare pertinence que la presse papier (ayant largement cédé toute indépendance devant les intérêts publicitaires) et les webzines (souvent plus soucieux de leur crédibilité à Williamsburg/Austin/Portland que de partage) peuvent leur envier.