starsky – Crack of Light https://crackoflight.com chaque semaine un peu de lumière Tue, 04 Dec 2018 14:46:12 +0000 fr-FR daily 1 https://wordpress.org/?v=5.1.1 Les comptes par starsky https://manur.org/crackoflight/2018/01/30/les-comptes/ Tue, 30 Jan 2018 18:16:52 +0000 https://manur.org/crackoflight/?p=360 Qu’est-ce que l’on retiendra de cette vie-là ? Si on l’arrête, qu’on la dissèque.

Qu’est-ce qui restera ? Qu’est-ce qui importera ?

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Sans un mot par starsky https://manur.org/crackoflight/2017/11/28/sans-un-mot/ Tue, 28 Nov 2017 19:08:53 +0000 https://manur.org/crackoflight/?p=286 La chaleur l’épuisait. Accoudé au balcon, il cherchait un peu d’air en contemplant la ville évoluer plus bas, elle aussi ralentie par les vapeurs de la journée qui tardaient à se disperser. C’est à peine s’il sentait la fumée de sa cigarette se déposer dans ses poumons. En revanche, il perçut clairement le bruissement de sa silhouette, frêle, dont il devinait la blancheur dans la nuit. La distance qui séparait son balcon du sien  était bien trop grande pour que l’air qu’elle déplaça alors circule jusqu’à lui. Pourtant un courant de fraîcheur le saisit. Elle aussi fumait. Ils se regardaient de leurs yeux invisibles. Immobiles, terrassés, ils sentaient à distance leurs deux cœurs trouver un rythme commun.

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Mur après mur par starsky https://manur.org/crackoflight/2017/10/31/mur-apres-mur/ Tue, 31 Oct 2017 09:00:06 +0000 https://manur.org/crackoflight/?p=247 Tu n’es pas aveugle. Pas que tu saches. Pourtant chaque mouvement ce matin rencontre un nouvel obstacle. Tes paumes, tes coudes, tes épaules en sang frappent le crépi de murs que tu ne sens pas venir. Dont tu ne soupçonnes même pas l’existence. Et tu ne trouves rien de mieux à faire que de te débattre. Avancer, mur après mur, en balançant ton corps à chaque pas. Ceux qui passent à côté entendent tes grognements, te voient tanguer, mais eux non plus ne voient rien.

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Jusqu’à la nuit par starsky https://manur.org/crackoflight/2017/06/13/jusqua-la-nuit/ Tue, 13 Jun 2017 08:00:06 +0000 https://manur.org/crackoflight/?p=96 Les premières heures sont silencieuses. Le vent s’est arrêté, le battement de la ville a diminué jusqu’à s’éteindre complètement. Ce qu’il reste de la lumière du soleil suffit à dessiner nos silhouettes. L’air sur nos peaux ne laisse aucune trace.

Puis ce temps sans attente, plein de nos seuls corps, se craquèle. Avec la musique, nos épaules, nos hanches, nos jambes s’éveillent. Nous dansons.

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