L’amour lui venait dans sa langue. L’amour de ses femmes, de sa ville, de son peuple, de son passé, de sa communauté, de son bel esprit, de tout ce qui était beau et bon et terriblement fragile, tout cela surgissait en français.
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Sous l’action conjuguée du retour annoncé de Twin Peaks et des pollens, cet empilement printanier soufflait le chaud et le froid, mêlait le cru et le cuit.
Les premières heures sont silencieuses. Le vent s’est arrêté, le battement de la ville a diminué jusqu’à s’éteindre complètement. Ce qu’il reste de la lumière du soleil suffit à dessiner nos silhouettes. L’air sur nos peaux ne laisse aucune trace. Puis ce temps sans attente, plein de nos seuls corps, se craquèle. Avec la musique, […]
C’est l’arbre qui fleurit le premier de tous, dans la rue en bas. Pour deux semaines il annonce que l’amour renaît. Prenez tous les jasmins de l’Inde, tous les cerisiers du Japon, je garde mon magnolia.
« Les travaux par lesquels LeBov fut connu, finalement, traitaient du problème du langage, le mot problème étant, selon lui, un euphémisme. Il soutint durant la plus grande partie de sa vie professionnelle que le langage devait être compris, abstraction faite de son utilité marginale en tant que technique de communication – peut-on honnêtement dire […]