Tu as bu au goulot pendant tant d’années mais tu n’en veux plus, cette boisson est frelatée. Elle ne désaltère pas, ce n’est que du sucre qui cache des océans d’amertume. Tu préfèrerais mourir de soif, sous les quolibets des bien nutris, mais toujours tu cèdes, tu finis par sucer la sève doucereuse à petites gorgées. Pourtant tu sais qu’un jour, toi et les autres, vous ne pourrez plus garder tout cela en vous. Il faudra vite ouvrir les fenêtres.